Nicolaï LESKOV

Nikolaï Semionovitch Leskov était un écrivain et journaliste russe. Il écrivit aussi sous le pseudonyme de M. Stebnitski. Il est aujourd’hui considéré comme l’un des maîtres de la prose russe. Ses débuts littéraires sont tardifs, jusqu’en 1861 il est agent pour un négociant anglais et voyage beaucoup en Russie et à l’étranger. Il commence toutefois à se faire remarquer comme critique littéraire. En 1864 il publie sons premier roman L’impasse sous le pseudonyme de M. Stebnitski, suivi d’un second, Les insulaires en 1866.
Ses œuvres principales sont : Chroniques, Gens d’Église, Lady Macbeth du district de Mzensk (1865) dont Chostakovitch tira un opéra, et la nouvelle fantastique L’Aigle blanc. Ses nouvelles, traduites dans le monde entier, mettent en scène dans des tableaux à la fois ironiques, grotesques et dramatiques, la société russe provinciale du XIXe siècle. Dans Le Vagabond ensorcelé, (traduit aussi comme Le Voyageur enchanté), un type curieux de Gil Blas russe sert de prétexte à des tableaux infiniment variés et satiriques de la vie russe. De nombreux Russes le considèrent comme « le plus russe de tous les écrivains russes ». Dans ses écrits il s’affirme comme un adversaire des idées révolutionnaires tout en concédant que l’homme doit s’adapter à la modernité. Ses positions, lui valent d’être aussi bien rejetés par le camps des progressistes que des conservateurs. A sa mort en 1885, Léon Tolstoï dira de lui : « Le temps de Leskov n’est pas encore venu. Leskov est un écrivain de l’avenir. »  (Source : Wikipédia)

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