LE LÉPREUX DE LA CITÉ D’AOSTE

45,00

Xavier de MAISTRE

CARLÈGLE

Léon PICHON

Illustrations de Charles Emile CARLÈGLE

Léon Pichon, 1922

Exemplaire n°16 sur Vélin d'Arches à la cuve (2nd papier) avec suite de gravures sur Chine

In-8° broché - 160 x 230 - 50 pages

Intérieur en parfait état

Xavier de Maistre (1763-1852), officier, peintre et écrivain « savoisien » du royaume de Savoie-Piémont-Sardaigne. Il s’engage en 1781, dans le corps d’infanterie du régiment de la Marine, le Real Navi, à Alexandrie. Ce régiment sera ensuite stationné à Chambéry, Pignerol, Fenestrelle puis à Turin. X. de Maistre est nommé cadet en 1784, sous-lieutenant en 1785 et lieutenant en 1790. En 1793, son régiment, combattant contre les troupes françaises, se replie sur le Petit-Saint-Bernard et prend ses quartiers d’hiver à Aoste. Il y retrouve sa famille qui s’y est réfugiée en 1792, depuis l’invasion de la Savoie. C’est là qu’il entre en conversation avec un lépreux, Pierre-Bernard Guasco, qui vivait dans une tour près de l’ancien Hospice de charité. Cette rencontre est à l’origine de son futur roman. En 1798, le roi de Piémont-Sardaigne, Charles-Emmanuel IV abdique, dissout son armée et se réfugie en Sardaigne. X. de Maistre, officier sans solde, s’engage alors dans l’armée russe avec le grade de capitaine. Dans l’hiver 1809-1810, il écrit le Lépreux de la cité d’Aoste, dont la première édition paraît en 1811 à St-Pétersbourg, petit ouvrage d’une grande simplicité stylistique, où est exposé un dialogue entre un soldat et un lépreux reclus dans une tour (dénommée par la suite tour du lépreux) et qui se souvient des temps heureux de sa jeunesse et pour lequel le seul bonheur reste la vision des Alpes.

Charles-Emile Egly dit CARLEGLE (1877-1937) est un dessinateur, humoriste, illustrateur, lithographe et graveur sur bois d’origine Suisse. Il commence par apprendre la gravure aux Arts Industriels de Genève (Suisse). Il se rend ensuite à Paris et commence à se faire connaître dans le milieu de la presse en collaborant à de nombreux journaux et revues, dans lesquels sont publiés ses dessins d’humour, d’actualité ou non : l’Assiette au Beurre, le Rire, la Vie Parisienne, le Sourire… . Carlègle acquiert rapidement une bonneréputation, et se trouve classé parmi les « humoristes ». Après la guerre de 14-18, il travaille pour des Editions de Luxe et devient maître-illustrateur. Il va illustrer les oeuvres complètes de grands auteurs tels que Anatole France, Montorgueil, Pierre Louÿs, Maupassant, Pierre de Ronsard et bien d’autres. Sociétaire des humoristes, il participe au Salon d’Automne en 1919. Carlègle est un artiste reconnu, par ses pairs et par les bibliophiles. Carlègle a toujours été attiré par le dessin de nu. « Je ne veux faire d’illustrations, a-t-il confié à Marcel Valotaire, que celles qui me donneront l’occasion de dessiner des nus ».

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