LEÇONS CONJUGALES

VENDU

Auguste SAULIÈRE

Henry SOMM

E. DENTU

Vignettes et eaux-fortes de Henry SOMM

E. Dentu, 1879

Reliure demi-chagrin marron à coins

In8° - 286 pages

Dimensions : 125 x 185

Tête dorée

Très bon état

Né en 1844 à Rouen (Seine-Maritime). Mort le 15 mars 1907 à Paris. Peintre de genre, figures, aquarelliste, graveur, illustrateur, silhouettiste. Impressionniste.

Après des études à Rouen, il arrive en 1870 à Paris, où il perfectionne sa technique du dessin. En 1879 et 1889, il participa aux expositions des Impressionnistes chez Durand-Ruel à Paris. Illustrateur, il a collaboré avec la presse: Le Chat noir, La Charge, La Cravache, Chronique Parisienne, High-Life, Frou-Frou, Le Rire, où il avait une colonne de croquis humoristiques. Il a publié des albums: 1870 La Rapinéïde ou L’Atelier; 1885 La berline de l’immigré; 1886 L’Escalier; 1908, dans la collection Les Maîtres Humoristes : Henri Somm. Il a contribué à l’illustration de Sérénités de A. Tinchant. Il a illustré des ouvrages littéraires, dont: Journal d’un nègre à l’Exposition de 1900 de G. Bergeret; Tanzaï et Néadarné de Crébillon fils; La Maison de fous de R. Lesclide; Rose tendre et vert foncé de Montassier; Solutions conjugales, Leçons conjugales, Ce qu’on n’ose pas dire de A. Saulière. 

D’abord profondément marqué par le Japonisme, il voulut que l’Etat l’envoya en mission au Pays du Soleil Levant. Mais la guerre de 1870 l’en empêcha, et il résolut alors de se consacrer à ce qui ferait son succès : la représentation des Parisiennes de l’époque. Il s’en fit une spécialité et l’exerça avec talent, dans des aquarelles – qu’Arsène Alexandre qualifiait en 1897 d' »affriolantes par le sujet même »! – et des dessins élégants, inspirés, vifs, spirituels parfois jusqu’a la satire. Ces oeuvres sont souvent bien plus que des illustrations de mode, et l’on songe à l’art d’un Constantin Guys ou d’un Toulouse-Lautrec, ou encore, par certains côtés d’un Monet ou d’un Renoir. Henry Somm a laissé un nombre important d’albums d’esquisses remplis de croquis d’un mérite incontestable. Il y accumulait les notations les plus fugitives, saisies avec art et qui sont d’un maître. Ces dessins, longtemps restés inconnus, font vivement regretter la part que, pour vivre, il fut contraint de se consacrer aux journaux humoristiques. Ses possibilités de peintre, et de peintre de grand talent, ne trouvèrent en fait pas à s’employer pleinement.

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