L’EMPREINTE

Edouard ESTAUNIÉ

L’Empreinte et Sébastien Roch d’Octave Mirbeau ont un air de parenté : outre les multiples ressemblances qui tiennent au référent commun, la vie quotidienne dans un collège jésuite à quelques années d’écart, il est notable que les deux romanciers émettent les mêmes critiques à l’égard de ce qu’Alice Miller appellera plus tard “la pédagogie noire”, et qu’ils expriment avec les mêmes mots leur révolte contre ce qu’ils nomment “l’empreinte”. Cette “empreinte” est celle des jésuites, “pourrisseurs” et “pétrisseurs d’âmes” selon Mirbeau, sur le cerveau des adolescents qui passent entre leurs mains. Pour nos deux auteurs, les sectateurs de Loyola sont d’habiles manipulateurs qui poursuivent des desseins cachés – “ils rêvent d’établir sur le monde leur toute puissance”, écrit Mirbeau, et se servent des enfants qui leur sont confiés par des parents aveugles pour exercer plus tard, par leur truchement, “une influence protéiforme”.

110,00

Illustrations de André FOURNIER

Editions CYRAL, 1924

Reliure demi-maroquin marron à coins

Tête dorée

Couverture et dos conservés

Exemplaire n°823 sur papier de Rives

3ème volume de la "Collection française"

In-8° - 155 x 205 - 331 pages

Intérieur en très bon état

Remarque : choc sur la tranche du 1er plat

Incipit

A l’aube.

Edouard ESTAUNIÉ

Edouard ESTAUNIÉ

Issu d’une famille de la bourgeoisie aisée, Édouard Estaunié fut d’abord élève des Jésuites dans sa ville natale, Dijon, avant de poursuivre ses études à Paris. Il entra en 1882 à l’École Polytechnique et à l’École des Sciences politiques. Cet écrivain...

lire plus
Editions Henri CYRAL

Editions Henri CYRAL

Henri Cyral commence par publier des articles dans la revue Le Monde colonial . De 1902 à 1912, il dirige la revue « La Vie coloniale », dans laquelle il publie des " romans coloniaux ", en feuilletons. Aucun de ces romans n’a donné lieu à publication en librairie,...

lire plus