Jean RACINE

Jean Racine est un poète tragique français considéré, à l’égal de son aîné et rival Pierre Corneille, comme l’un des deux plus grands tragédiens classiques en France sous Louis XIV.
Issu d’une famille de petits notables et vite orphelin, il est éduqué par les « Solitaires » de Port-Royal et reçoit une solide éducation littéraire et religieuse (peu marquée par les nuances théologiques du jansénisme). Il choisit ensuite de se consacrer à la littérature et particulièrement au théâtre en faisant jouer “La Thébaïde” en 1664 et “Alexandre le Grand” en 1665, qui est son premier succès et qui lui vaut le soutien du jeune roi Louis XIV, tandis qu’il se brouille avec Molière.
Le théâtre de Racine peint la passion comme une force fatale qui détruit celui qui en est possédé. On retrouve ici les théories jansénistes : soit l’homme a reçu la grâce divine, soit il en est dépourvu, rien ne peut changer son destin, il est condamné dès sa naissance. Réalisant l’idéal de la tragédie classique, le théâtre racinien présente une action simple, claire, dont les péripéties naissent de la passion même des personnages.
Les tragédies profanes (c’est-à-dire “Esther” et “Athalie” exclues) présentent un couple de jeunes gens innocents, à la fois unis et séparés par un amour impossible parce que la femme est dominée par le roi (“Andromaque”, “Britannicus”, “Bajazet”, “Mithridate”) ou parce qu’elle appartient à un clan rival (Aricie dans “Phèdre”). Cette rivalité se double souvent d’une rivalité politique, sur laquelle Racine n’insiste guère.
Désigné historiographe officiel, Racine est nommé “gentilhomme ordinaire de la chambre du roi”, un titre honorifique prestigieux, rarement accordé aux gens de lettres.  (Source : Babelio)

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