MOLIÈRE

Portrait de Colette

Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, est un dramaturge, acteur et chef de troupe de théâtre français. Impitoyable pour le pédantisme des faux savants, le mensonge des médecins ignorants, la prétention des bourgeois enrichis, l’hypocrisie des faux dévots, Molière aime la jeunesse qu’il veut libérer des contraintes absurdes.
Très loin des rigueurs de la dévotion ou de l’ascétisme, son rôle de moraliste s’arrête là où il l’a défini : « Je ne sais s’il n’est pas mieux de travailler à rectifier et à adoucir les passions des hommes que de vouloir les retrancher entièrement », et son but a d’abord été de « faire rire les honnêtes gens ».
Molière demeure depuis le XVIIe siècle le plus joué et le plus lu des auteurs de comédies de la littérature française, chaque époque trouvant en lui des thématiques modernes. Il constitue aussi un des piliers de l’enseignement littéraire en France. Le français est également surnommé « la langue de Molière ».
Soutenu par le roi Louis XIV (qui est le parrain de son premier enfant), marié avec la jeune comédienne Armande Béjart, Molière affronte les cabales et continue à jouer et à diriger sa troupe – devenue «Troupe du Roi» – tout en écrivant des comédies de différents genres: certaines proches de la farce comme “Le médecin malgré lui” (1666)  d’autres plus psychologiques comme “L’École des femmes” (1662) ou “L’Avare” (1668), ainsi que des comédies-ballets comme “Le Bourgeois gentilhomme” en 1670 (avec Lully) ou “Le malade imaginaire” (avec Marc-Antoine Charpentier) en 1673, et des pièces plus élaborées approfondissant caractère et étude sociale, en vers comme “Le Misanthrope” (1665), “Tartuffe” (1664-1669), “Les Femmes savantes” (1672), ou en prose comme “Dom Juan” (1665). Molière mourut d’une tuberculose sur scène à la fin de la quatrième représentation du “Malade imaginaire”.  (Source : Babelio)

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