A REBOURS – Joris-Karl HUYSMANS

 

Illustrateur : Auguste LEROUX

Editeur : Ferroud

Année : 1920

Description

Eaux-fortes sous serpentes

In-8° broché – 218 pages
Dimensions : 160 x 240

Intérieur très propre
Non coupé
Joint une lettre d’Auguste Leroux adressée au commanditaire de tableaux et dessins probablement propriétaire de cet ouvrage

La particularité de ce roman est qu’il ne s’y passe presque rien : la narration se concentre essentiellement sur le personnage principal, Jean des Esseintes, un antihéros maladif, esthète et excentrique, et constitue une sorte de catalogue de ses goûts et dégoûts.

La Bible de l’esprit décadent et de la “charogne” 1900. À travers le personnage de des Esseintes, Huysmans n’a pas seulement résumé, immortalisé les torpeurs, les langueurs, les névroses vénéneuses et perverses du siècle finissant. Des Esseintes est à la fois grotesque et pathétique, une des plus fortes figures de l’angoisse qu’ait laissées notre littérature. 

Huysmans crée ici un personnage fascinant, des Esseintes, qui représente ce qu’on a appelé “la décadence”; dégoûté de la vulgaire réalité, il cherche désespérément, en recourant sans cesse à l’artifice, des sensations rares et des plaisirs toujours nouveaux, jusqu’à l’hallucination, presque jusqu’à la folie.
Dans le tohu-bohu qui accompagna la publication d'”À rebours” en 1884, Barbey d’Aurevilly écrivait : “Après un tel livre, il ne reste plus à l’auteur qu’à choisir entre la bouche d’un pistolet ou les pieds de la croix”. Huysmans lui donna raison en se convertissant peu après.

Exemplaire n°896 sur vélin d’Arches

Jules Marie Auguste Leroux est un portraitiste, peintre d’histoire, illustrateur, graveur et lithographe né à Paris en 1871.

C’est au dessin qu’Auguste Leroux décide tout d’abord de se consacrer. Il entame des études à L’Ecole nationale supérieure des arts décoratifs de la ville de Paris et pense tout d’abord sa carrière comme celle d’illustrateur pour livre d’enfant et de dessinateur de mode. Ses professeurs remarquent vite son talent et l’orientent vers les beaux-Arts, où il continue  cependant dans la même voie, récoltant récompense sur récompense.

C’est Léon Bonnat, grand portraitiste et coloriste puissant, qui suscite chez Auguste Leroux l’intérêt pour la couleur. Admis dans son atelier aux beaux-arts, il se passionne grâce au grand maître pour les textures et les matières picturales, servies par la rigueur du dessin qui les sous-tend. Bonnat prépare son élève pour le prix de Rome et Auguste Leroux l’emporte sans discussions avec une Judith présentant la tête d’Holopherne en 1894. Auguste Leroux passe trois ans à Rome, à perfectionner sa technique, à chercher l’inspiration dans les thèmes antiques, mais surtout à développer le talent de portraitiste qui accompagnera toute son oeuvre.

Commence alors un succès public qui ne se départira jamais.  A l’exposition universelle de 1900, le jeune peintre décroche une médaille d’argent . C’est le début de la reconnaissance publique et du succès. A côté des demandes de portraits mondains, Auguste Leroux reçoit de nombreuse commandes publiques, dont l’une des plus notable fut la participation à la décoration du Sacré-Coeur. Chaque année, Leroux expose au Salon. Il est professeur aux Beaux-Arts pendant trente ans. A côté de ses oeuvres picturales, Leroux est sollicité par de nombreux écrivains et éditeurs. Il illustre notamment Camille Pelleta, Anatole France et participe aux grandes rééditions de bibliophilie des oeuvres comme celle de Casanova ou de Cervantès.
La troisième République fait appel à lui pour des oeuvres patriotiques, des affiches pour les emprunts nationaux.

Il va être pendant toutes ses années d’activité un des grands représentants du réalisme français. Les oeuvres de jeunesse sont des grandes compositions historiques pleines de fougue. Peu à peu, il se tourne vers le paysage, vers des scènes plus intimistes.

En 1908, il s’installe au 11 villa d’Alesia, dans une maison dont il a dessiné la façade et dont le dernier étage, tout en verrière, abrite son atelier. La maison est actuellement ornée d’un médaillon de bronze le représentant et réalisé par l’époux de sa fille Madeleine, le sculpteur espagnol Enrique Pérez Comendador. Il aura trois enfants qui suivront tous les traces de leur père.

Informations complémentaires

Poids1,1 kg

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