CANDIDE

VENDU

VOLTAIRE

BERTHOMMÉ-SAINT-ANDRÉ

ROMBALDI

Illustrations originales de BERTHOMMÉ SAINT-ANDRÉ

Editions Rombaldi, 1939

Exemplaire n°705 sur vergé de Voiron (seul papier)

Demi-chagrin noir
Couverture (restaurée) et dos conservés

In-8° - 182 pages
Dimensions : 155 x 205

Candide est une œuvre vaste, qui couvre tous les sujets philosophiques du temps de Voltaire : la religion et le fanatisme, la liberté politique et la tyrannie, la connaissance et l’obscurantisme, le bonheur et la fatalité, la liberté et l’esclavage.

Mais le thème sous-jacent de Candide est le bonheur “ici et maintenant” (hic et nunc en latin), objectif ultime des Lumières, les autres thèmes (connaissance, liberté, déisme, …) servant de moyens pour servir cet objectif. Contre les philosophes de la Renaissance, qui promettaient le bonheur après la mort, dans une tradition classique chrétienne, le travail des Lumières vise à fournir aux hommes de leur temps les conditions de possibilité d’un bonheur immédiat : les Lumières ont développé le concept de droit au bonheur.

C’est finalement cette quête du bonheur que relatent les aventures de Candide. Quête car le bonheur se construit contre les aléas du destin, la folie des hommes et la déraison générale.

Louis Berthomme Saint-André passe sa petite enfance à Saintes, et entre comme élève architecte chez Georges Naud, responsable des monuments historiques de la Charente Inférieure (devenue Charente-Maritime) puis, en 1921, il est l’élève de Fernand Cormon et de Jean-Paul Laurens à l’École des beaux-arts de Paris. Médaille d’argent au Salon des artistes français où il expose de 1924 à 1929, il obtient aussi une bourse du gouvernement de l’Algérie.

Il est lauréat du Prix Abd-el-Tif en 1925 et est alors le plus jeune pensionnaire de la villa à Alger. Ami de Jean Launois, outre ses portraits reconnus, il peint Alger et la Kasbah. Ses études de femmes rappellent celles d’Eugène Delacroix, mais si son inspiration lumineuse est due au soleil algérien, sa touche est plus cézannienne que purement orientaliste. Il repart d’Algérie en 1928, pour y revenir en 1931.

Auteur de nombreuses illustrations et affiches, il peint notamment, outre ses toiles algériennes, des paysages de Haute-Provence, et d’Île-de-France. Il est considéré comme le plus moderniste des peintres Abd-el-Tif de sa génération. Il a dessiné des illustrations érotiques pour des œuvres de Paul Verlaine, Guillaume Apollinaire, Charles Baudelaire, Denis Diderot, Voltaire, Alfred de Musset, Jean-Louis Miège, etc.

Comme André Hambourg, il entre dans la Résistance, et collabore à Vaincre. Il voyage en Afrique subsaharienne en 1970, au Sénégal comme coopérant artistique. Il meurt subitement à son domicile parisien le 1er octobre 1977

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