CAPITAINES COURAGEUX

VENDU

12 planches en couleurs de Guy ARNOUX protégées par serpentes

Librairie DELAGRAVE, 1936

Tirage à 1200 exemplaires

Exemplaire n°711 sur vélin Aussédat

Reliure demi-maroquin bleu signée BORNET (Relieur-Doreur à Orléans)

222 pages – 165 x 230

Dos à 4 doubles nerfs

Excellent état intérieur

Couverture et dos conservés

À quinze ans, Harvey Cheyne possède au suprême degré le don de se rendre antipathique. Les passagers du paquebot sur lequel a pris place ce fils d’un multi-millionnaire américain sont unanimes à lui reprocher son insolence prétentieuse. Harvey tombe par-dessus le bastingage. Est-ce pour lui la fin? Non, c’est le commencement de l’existence. Les hommes du We’re Here, géolette britannique que commande le rude, mais bienveillant Disko Troop, se chargent de lui apprendre à vivre, au cours d’une campagne de pêche mouvementée.

Capitaines courageux est un roman d’apprentissage dont le didactisme serait irritant s’il n’était tempéré par la délicatesse qui préside aux portraits des personnages. Auprès des marins du Sommes-Ici, Harvey, jeune blanc-bec vaniteux, apprend le sens de la discipline, du mérite et du courage. Les marins ne défient pas les éléments, ils les subissent avec dignité. Des événements tragiques, tels que la folie de Pen ou la mort des marins broyés par des steamers, rappellent à l’homme sa condition de mortel. À bord du Sommes-Ici, le courage ne se mesure pas à l’aune de conquêtes techniques ou guerrières. L’aventure peut se passer d’intrigues compliquées.

Guy Arnoux (1886-1951) est un artiste, illustrateur et graphiste.

Il a illustré près de quatre-vingts livres dont plusieurs grands formats d’une remarquable qualité d’impression chez Devambez 1917 : Quelques drapeaux français; 1918 : Tambours et trompettes). À l’issue de la guerre de 1914-1918 il participe à de charmants petits livres pour les enfants : Le bon AnglaisCarnet d’un permissionnaireNos frères d’Amérique… Entre 1912 et 1925 il collabore à la célèbre revue de mode la Gazette du Bon Ton.

Il s’est intéressé aux domaines les plus variés de l’art décoratif : décors pour les paquebots (dont le Lafayette en 1930), publicités, jeux, affiches, menus, programmes, costumes, éventails, foulards, et même des chaussures. Il laisse derrière lui un caractère d’imprimerie intitulé Guy-Arnoux capitale, qu’il a réalisé en 1914.

Issu d’une famille de militaires, l’armée et le patriotisme constituent ses thèmes favoris, allant parfois jusqu’à une certaine naïveté chauvine. En 1921, il est nommé peintre officiel de la marine.

Son trait est reconnaissable entre tous : un cerne noir et de larges aplats, très souvent réalisés au pochoir. Il est le représentant d’un nouvel art populaire, à la fois moderne et traditionnel. C’est sans doute le dernier grand imagier français.

Il meurt en 1951, à Ardon, dans la propriété familiale “la Rousselière” après une journée de chasse.

Commentaires

    Soyez le premier à laisser votre avis sur “CAPITAINES COURAGEUX”

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *