CRIME ET CHATIMENT

VENDU

Fedor DOSTOIEVSKI

Élie GRÉKOFF

CREUZEVAULT

Lithographies originales d'Elie GRÉKOFF

Éditions Creuzevault, 1949

2 volumes in-4° - 305 + 304 pages
Dimensions : 230 x 290

Tirage limité à 275 exemplaires
Exemplaire n°66 sur vélin de Lana

Reliure demi-basane noire à coins
Intérieur impeccable
Têtes orange
Couvertures illustrées et dos conservés

Le roman dépeint l’assassinat d’une vieille prêteuse sur gage et de sa sœur par un étudiant de Saint-Pétersbourg, et ses conséquences émotionnelles, mentales et physiques sur le meurtrier. Cette œuvre est l’une des plus connues du romancier.

Au-delà du destin de Raskolnikov, le roman, avec sa grande galerie de personnages variés, traite de sujets tels que la charité, la vie de famille, l’athéisme, l’alcoolisme, et de la recherche identitaire avec le regard aigu que Dostoïevski portait sur la société russe de son temps. Même si Dostoïevski rejetait le socialisme, le roman est aussi une critique du capitalisme qui se mettait en place dans la société russe de cette époque.

Élie Grekoff né le 11 octobre 1914 à Saratov (Russie) et mort à 16 juillet 1985 à Paris est un artiste peintre et un maître cartonnier français d’origine russe.

Né dans une famille de militaires assez aisée réfugiée en Turquie après 1920, le jeune Élie Grekoff arrive à Paris en 1928 : il sera d’abord employé agricole dans le midi puis ouvrier d’usine à Puteaux dans une entreprise de postes de radio. En 1935, il croise un architecte à qui il montre ses dessins et celui-ci l’embauche dans son agence ; lassé, Élie s’inscrit à l’Académie de Fernand Léger : le célèbre peintre charge Grekoff d’exécuter une fresque pour le pavillon du Bois à l’Exposition universelle de 1937 (Paris) qui sera sa première œuvre.

Grekoff passe la guerre d’abord en captivité puis comme ambulancier au Val-de-Grâce où il croise le propriétaire des Éditions de Cluny qui lui commandera après la Libération des estampes (eaux-fortes et lithographies) pour quelques ouvrages dont Les Fleurs du mal et L’Enfer de Patrice de La Tour du Pin. Le résultat plait beaucoup et un autre éditeur, Crezevault, lui commande pour une édition limitée du roman russe Crime et Châtiment soixante-douze lithographies. Dès lors, le nom d’Élie Grekoff, dans cet après-guerre, est associé à la haute bibliophilie : de 1947 à 1960, Grekoff illustre une vingtaine d’ouvrages, dont certains ne purent être achevés, faute de moyens techniques, les gouaches de l’artiste nécessitant parfois plusieurs centaines de passages à l’impression.

C’est à l’occasion de l’Exposition internationale de Lyon en 1951 que Grekoff se fait aussi connaître en tant que peintre, il y présente une vaste fresque ayant pour sujet les métiers du bois, exécutée sur de grands panneaux en verre avec l’aide du peintre Pierre Monteret. Par la suite, il fut l’auteur de plusieurs fresques en France.

Grekoff se fait un nom également en tant que décorateur de théâtre auprès d’amis comme Nicolas Bataille. Citons, au théâtre Pigalle L’Idiot de Dostoïevski et Les Bas-fonds de Gorki ; au théâtre des Champs-Élysées Le Mariage de Gogol ; au Théâtre de poche Till Eulenspiegel ou encore, au théâtre des Mathurins, Électre de Marguerite Yourcenar.

Mais c’est en tant que maître cartonnier qu’Élie Grekoff semble s’accomplir pleinement : entre 1945 et 1980, il exécutera plus de 3000 m² de cartons à tapisserie, passant d’un style imagé à des motifs de plus en plus abstraits. La plupart des tissages furent entrepris dans les ateliers d’Aubusson par des maîtres artisans comme Pinton frères, Raymond Picaud ou Marianne Caron.

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