CYRANO DE BERGERAC

VENDU

Edmond ROSTAND

Pierre BRISSAUD

ÉDITIONS DU NORD

Illustrations en couleurs de Pierre BRISSAUD

Editions du Nord, 1944

28ème livre de la collection "LES GLOIRES LITTÉRAIRES"

Volume in-8° - 155 x 210 - 268 pages

Exemplaire n° 315  sur vélin supérieur astra

Broché sous couverture illustrée rempliée

Remarque : Mouillure de 3-4mm en haut de toutes les pages

Cyrano de Bergerac est l’une des pièces les plus populaires du théâtre français, et la plus célèbre de son auteur, Edmond Rostand. Librement inspirée de la vie et de l’œuvre de l’écrivain libertin Savinien de Cyrano de Bergerac (1619-1655), elle est représentée pour la première fois le 28 décembre 1897, au Théâtre de la Porte-Saint-Martin, à Paris.

La pièce est difficile à jouer : elle fait intervenir une cinquantaine de personnages, elle est longue, le rôle-titre est particulièrement imposant (plus de 1 600 vers en alexandrins), les décors sont très différents d’un acte à l’autre et elle comporte une scène de bataille. À une époque où le drame romantique a disparu au profit de dramaturges qui reprennent les recettes de la comédie dans le vaudeville (les Labiche et Feydeau sont toujours à l’affiche) ou de pionniers du théâtre moderne (Tchekhov, Ibsen, Strindberg), le succès en était si peu assuré qu’Edmond Rostand lui-même, redoutant un échec, se confondit en excuses auprès de l’acteur Coquelin, le jour de la générale. La pièce est pourtant un triomphe, et Rostand reçut la Légion d’honneur quelques jours plus tard, le 1er janvier 1898.

Le succès de la pièce ne s’est jamais démenti, en France (où elle est la pièce la plus jouée) comme à l’étranger. Le personnage de Cyrano est devenu, dans la littérature française, un archétype humain au même titre qu’Hamlet ou Don Quichotte (auquel il tire son chapeau dans la pièce). Deux statues du personnage ont été érigées sur des places de Bergerac, en Dordogne, bien qu’il n’existe aucun lien entre cette ville et le véritable Cyrano.

Pierre Brissaud est un peintre et illustrateur de mode français. Fils du médecin et neurologue Édouard Brissaud, il se forme aux Beaux-arts et à l’atelier de Fernand Cormon. Sa famille le pousse à étudier l’art, tout comme son frère Jacques, également peintre. Son oncle est l’artiste Louis-Maurice Boutet de Monvel.
Il commence à se faire connaître en exposant pour la première fois au Salon d’automne de 1907 mais sa réputation ne prend un véritable essor qu’à partir de 1912 quand il commence à collaborer à la Gazette du Bon ton, alors naissante.

Édouard Chimot fait appel à ses talents d’illustrateur pour la Maison Devambez dans les années 1920 : il illustre des œuvres de Honoré de Balzac, Anatole France, Pierre Loti, René Boylesve.
Brissaud connaît la gloire : son trait plait aux magazines de mode étrangers, il publie souvent pour les couvertures de Vogue après 1925, mais aussi dans House & Garden (en), Fortune, Vanity Fair, Monsieur, et L’Illustration. Son style se détache de celui de ses confrères, résolument tournés vers l’Art Déco : Brissaud, lui, s’inspire des illustrateurs de livres pour enfants et rehausse de la même manière les contours de ses silhouettes d’un trait noir appuyé. Pour la Gazette, il illustre à merveille les créations de Louise Cheruit par des aplats de couleurs soutenues, allant d’un chaud orange à des tons pastel et frais. À son travail appliqué des couleurs, Brissaud adjoint un souci tout particulier de la lumière et un jeu de clair-obscur donnant une atmosphère intimiste et singulière à ses scènes. 

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