DINGO

VENDU

Octave MIRBEAU

GUS BOFA

Les Editions Nationales

Aquarelles et dessins de GUS BOFA sous serpentes

Les Éditions Nationales, 1935

Volume in-8° - 175 x 225 - 283 pages

Exemplaire n°2021 sur vélin d'alfa

Broché sous couverture rempliée
Intérieur en très bon état, sans rousseur
Sous papier cristal

Dernière œuvre narrative de Mirbeau, Dingo n’a pas pu être achevé par le romancier, dorénavant trop malade et affaibli pour mener son projet à terme. C’est donc Léon Werth qui a dû rédiger les derniers chapitres, sur les indications du grand écrivain, et en y insérant des articles antérieurs de Mirbeau, qui ne s’est jamais caché de l’aide dont il a ainsi bénéficié.

Un ami anglais envoie un jour au narrateur un présent inattendu: un chiot venu d’Australie, Dingo. Dérouté, puis emballé par l’allure étrange, la personnalité subtile et l’humanité de son chien, le narrateur apprend à se servir de lui comme d’un prisme à travers lequel il observe et juge ses concitoyens. Occasion de savoureux tableaux de mœurs à la ville et à la campagne, empreints de l’habituelle et irrésistible méchanceté de Mirbeau, les aventures et mésaventures de Dingo et de son maître sont à la hauteur de l’esprit alerte, caustique et formidablement clairvoyant de l’auteur du journal d’une femme de chambre.

Né en 1883, mort en 1968, Gus Bofa a traversé deux siècles, vécu deux guerres mondiales et vu les débuts de l’automobile, de l’aviation et de la conquête spatiale.
Revenu infirme de la Grande Guerre, il voue sa vie, non à la poursuite de la gloire et de la fortune, mais à la pratique de vices délicieux et antisociaux : le dessin, l’écriture et la lecture. Timide, il donne son amitié aux bêtes et contemple de ses yeux bleus d’enfance la faillite d’une humanité qui fuit la peur du néant, de désastres intimes en catastrophes bruyantes.
Au fil de cinquante ans de carrière, et au gré de sa fantaisie, cet artiste autodidacte dessine pour la presse, réalise des affiches publicitaires, écrit des articles et des contes, des revues et des pièces de théâtre, se fait critique dramatique et littéraire, fonde un Salon artistique, et illustre plus d’une cinquantaine de livres.
Après avoir mis en images le fantastique social de Pierre Mac Orlan et donné sa vision personnelle, parfois acide, des grands classiques, il associe ses propres textes et ses dessins dans une suite d’albums souvent introspectifs, toujours désillusionnés.
Respecté de ses contemporains pour son talent et son intransigeance, Gus Bofa, qui a influencé nombre d’auteurs de bande dessinée, 

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