FORTUNIO

VENDU

Théophile GAUTIER

Louis BERTHOMMÉ-SAINT-ANDRÉ

LA TRADITION

La Tradition, 1947

Illustrations de L. BERTHOMMÉ-SAINT-ANDRÉ

Tirage limité à 290 exemplaires

Celui-ci est le 276 sur Lana blanc à la forme

In-4°

En feuilles sous couverture illustrée rempliée.

Excellent état intérieur

Fortunio, jeune marquis français élevé en Inde par son oncle et héritier de sa fortune de nabab, s’est installé à Paris où il fréquente avec détachement le monde à la mode et les dandys. La séduisante et séductrice Musidora, intriguée, tombe sous le charme du mystérieux Fortunio. Elle fait le pari de le faire succomber… Mais nos jeunes héros ne vont-ils pas s’y brûler les ailes ?

D’attentes redoublées en descriptions hyperboliques au luxe ostentatoire et aux références ironiques ou truquées, Théophile Gautier nous mène d’une main sûre dans l’intrigue de ce « roman dell’arte » tout en feignant d’en ignorer le fil. « Fortunio est le dernier ouvrage où j’ai librement exprimé ma pensée véritable. À partir de là […] Je n’ai plus énoncé de doctrine » écrivit Théophile Gautier.

Avec son héros décadent, insensible et passionné à la fois, exprime le romantisme du jeune Gautier et son goût pour l’Orient.

Louis Berthomme Saint-André, né le 4 février 1905 à Barbery (Oise), et mort le 1er octobre 1977 à Paris, est un peintre, lithographe et illustrateur français. Il passe sa petite enfance à Saintes, et entre comme élève architecte chez Georges Naud, responsable des monuments historiques de la Charente Inférieure (devenue Charente-Maritime) puis, en 1921, il est l’élève de Fernand Cormon et de Jean-Paul Laurens à l’École des beaux-arts de Paris.

Il est lauréat du Prix Abd-el-Tif en 1925 et est alors le plus jeune pensionnaire de la villa à Alger. Ami de Jean Launois, outre ses portraits reconnus, il peint Alger et la Kasbah. Ses études de femmes rappellent celles d’Eugène Delacroix, mais si son inspiration lumineuse est due au soleil algérien, sa touche est plus cézannienne que purement orientaliste. Il repart d’Algérie en 1928, pour y revenir en 1931. Auteur de nombreuses illustrations et affiches, il peint notamment, outre ses toiles algériennes, des paysages de Haute-Provence, et d’Île-de-France. Il est considéré comme le plus moderniste des peintres Abd-el-Tif de sa génération. Il a dessiné des illustrations érotiques pour des œuvres de Paul Verlaine, Guillaume Apollinaire, Charles Baudelaire, Denis Diderot, Voltaire, Alfred de Musset, Jean-Louis Miège, etc.

Comme André Hambourg, il entre dans la Résistance, et collabore à Vaincre. Il voyage en Afrique subsaharienne en 1970, au Sénégal comme coopérant artistique. Il meurt subitement à son domicile parisien le 1er octobre 1977

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