Imirce

IMIRCE ou LA FILLE DE LA NATURE

J. B. DULAURENS

Libérée par naissance de tout préjugé, à la fois Candide et Ingénu(e), Imirce découvre le monde, et sous son regard étonné se dévoile une société tout entière, avec ses ridicules et ses sottises, l’horreur aussi d’une condition humaine promise à la mort.

Dulaurens ( ou Du Laurens, de son vrai nom Laurent ) écrivait sous de nombreux pseudonymes, jouant de ses vrais nom et prénoms ou de sa fantaisie : G. J. Laurens, frère Mirtile, d’Henriville, M. L***, Brise-Crosses, Modeste-Tranquille Xan-Xung… Plusieurs publications de ce moine défroqué furent attribuées à un Voltaire qui lui rendit la politesse sans complaisance. Dulaurens n’a pourtant jamais cherché à se faire passer pour celui qu’il considérait comme son maître et dont il fait l’éloge tout au long de son œuvre.

Marginal mais surtout marginalisé, constamment poursuivi pour ses libelles anticléricaux et « contraires aux bonnes mœurs », l’abbé Dulaurens, âgé de 48 ans, fut condamné à la prison à vie par la Chambre Ecclésiastique de Mayence en 1767. Incarcéré dans cette même ville durant 21 ans, il obtint enfin un « adoucissement » de sa peine et passa les 5 dernières années de sa vie dans le couvent surveillé de Marienborn, où il mourut, dit-on, en état de déraison. (source : du.laurens.free.fr/)

70,00

12 bois gravés dans le texte et 8 eaux-fortes originales hors-texte de Sylvain SAUVAGE

A l'enseigne "DU BON VIEUX TEMPS" - J. Fort éditeur, 1922

Exemplaire n°443 sur papier pur fil

Reliure demi-chagrin havane foncé

Dos à 5 nerfs

In-8° - 283 pp - 14,5 cm x 23,5 cm

Intérieur en très bon état sans rousseurs

Remarque : petits frottements sur les plats