Description
209 + 204 pages – 165 x 230
Reliure demi-maroquin bleu
Dos à 4 doubles nerfs
Excellent état intérieur
Couverture et dos conservés
Tirage à 1200 exemplaires
Complet en 2 volumes
L’enfance, la philosophie, l’Inde, le romanesque, dans un style sensible, pittoresque, plein d’humour et de poésie.
Exemplaire n°711 sur vélin Aussedat
Reliure signée J. BORNET (Relieur-doreur à Orléans) sur le tome II
C’est au dessin qu’Auguste Leroux décide tout d’abord de se consacrer. Il entame des études à L’Ecole nationale supérieure des arts décoratifs de la ville de Paris et pense tout d’abord sa carrière comme celle d’illustrateur pour livre d’enfant et de dessinateur de mode. Ses professeurs remarquent vite son talent et l’orientent vers les beaux-Arts, où il continue cependant dans la même voie, récoltant récompense sur récompense.
C’est Léon Bonnat, grand portraitiste et coloriste puissant, qui suscite chez Auguste Leroux l’intérêt pour la couleur. Admis dans son atelier aux beaux-arts, il se passionne grâce au grand maître pour les textures et les matières picturales, servies par la rigueur du dessin qui les sous-tend. Bonnat prépare son élève pour le prix de Rome et Auguste Leroux l’emporte sans discussions avec une Judith présentant la tête d’Holopherne en 1894. Auguste Leroux passe trois ans à Rome, à perfectionner sa technique, à chercher l’inspiration dans les thèmes antiques, mais surtout à développer le talent de portraitiste qui accompagnera toute son oeuvre.
Commence alors un succès public qui ne se départira jamais. A l’exposition universelle de 1900, le jeune peintre décroche une médaille d’argent . C’est le début de la reconnaissance publique et du succès. A côté des demandes de portraits mondains, Auguste Leroux reçoit de nombreuse commandes publiques, dont l’une des plus notable fut la participation à la décoration du Sacré-Coeur. Chaque année, Leroux expose au Salon. Il est professeur aux Beaux-Arts pendant trente ans. A côté de ses oeuvres picturales, Leroux est sollicité par de nombreux écrivains et éditeurs. Il illustre notamment Camille Pelleta, Anatole France et participe aux grandes rééditions de bibliophilie des oeuvres comme celle de Casanova ou de Cervantès.
La troisième République fait appel à lui pour des oeuvres patriotiques, des affiches pour les emprunts nationaux.
Il va être pendant toutes ses années d’activité un des grands représentants du réalisme français. Les oeuvres de jeunesse sont des grandes compositions historiques pleines de fougue. Peu à peu, il se tourne vers le paysage, vers des scènes plus intimistes.
En 1908, il s’installe au 11 villa d’Alesia, dans une maison dont il a dessiné la façade et dont le dernier étage, tout en verrière, abrite son atelier. La maison est actuellement ornée d’un médaillon de bronze le représentant et réalisé par l’époux de sa fille Madeleine, le sculpteur espagnol Enrique Pérez Comendador. Il aura trois enfants qui suivront tous les traces de leur père.
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