LA BRIÈRE

VENDU

Alphonse de CHATEAUBRIANT

Henry CHEFFER

L’ÉDITION D’ART PIAZZA

Eaux-fortes en couleurs de Henry CHEFFER

L'Edition d'art Piazza - 1932

Exemplaire n°352 sur vélin pur chiffon de Rives

Broché sous couverture illustrée rempliée.
In-8° - 325 pages
Dimensions : 170 X 230
Sous papier cristal
Excellent état intérieur

La Brière est un marais de plusieurs milliers d’hectares situé au nord de l’embouchure de la Loire et à l’est de Guérande. C’est là que vit Aoustin, à Fédrun, une des quatorze paroisses du marais. 

Les autorités du département veulent récupérer la Brière, pour l’exploiter. Or, depuis 1461, des lettres patentes signées du Duc de Bretagne et confirmées par Louis XVI, font de la Brière une propriété indivise appartenant aux habitants des quatorze paroisses. Aoustin est le garde de la Brière. Celui qui lutte contre le braconnage, surveille l’exploitation de la tourbe, fait rentrer les taxes. C’est donc lui qui va chercher ces lettres.

Fils d’Emile Cheffer, graveur d’origine Lorraine, et cousin germain d’Auguste Rodin, Henry naît à Paris en 1880. Le jeune garçon baigne dans une atmosphère favorable à la création et se consacre tout naturellement à une carrière artistique. Après l’école des Arts Décoratifs où il est admis en 1898, il fréquente l’école de Beaux-Arts de Paris à partir de 1901. Il y sera l’élève de Bonnat, suivra les cours du portraitiste Patricot et deviendra graveur. En 1906, Cheffer obtient le premier Prix de Rome de gravure, dès lors débute une carrière officielle qui lui apportera tous les honneurs et les distinctions. Une brillante carrière pour un artiste de grand talent qui a été très injustement oublié. Peintre de la réalité, Cheffer est un esthète sensible à la beauté du spectacle que lui offre le monde. Il traduit son émotion plastique directement sur le motif en de nombreux croquis et aquarelles ou peaufine son œuvre gravée dans le secret de son atelier. En 1913 il achètera un terrain à Tréboul pour y construire un atelier face à la mer. Il y viendra en pèlerinage 4 mois par an, c’est dire que la Bretagne a été au centre de sa vie artistique.

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