LA BRIÈRE

VENDU

Alphonse de CHATEAUBRIANT

Pierre GANDON

ROMBALDI

Illustrations originales de Pierre GANDON

Editions Rombaldi, 1941

In-8° - 311 pages
Dimensions : 155 x 200

Exemplaire n°4992 sur vergé de Voiron (seul papier)

Broché sous couverture rempliée
Non coupé
Intérieur impeccable

REMARQUE : Trace de papier adhésif au revers de la couverture - Coupure sur la page de faux titre sans manque

La Brière est un marais de plusieurs milliers d’hectares situé au nord de l’embouchure de la Loire et à l’est de Guérande. C’est là que vit Aoustin, à Fédrun, une des quatorze paroisses du marais. 

Les autorités du département veulent récupérer la Brière, pour l’exploiter. Or, depuis 1461, des lettres patentes signées du Duc de Bretagne et confirmées par Louis XVI, font de la Brière une propriété indivise appartenant aux habitants des quatorze paroisses. Aoustin est le garde de la Brière. Celui qui lutte contre le braconnage, surveille l’exploitation de la tourbe, fait rentrer les taxes. C’est donc lui qui va chercher ces lettres.

Pierre Gandon est né à l’Haye-les-Roses le 20 janvier 1899. Il fait ses études à l’école Estienne où il eut des maîtres prestigieux, Cormon, Laurens et Dézarois puis il poursuit à l’école nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Il obtient le prix de Rome de gravure en 1922 en même temps que Cami et Cottet. En 1925 il se voit octroyer une bourse de voyage de l’Etat.

Son activité artistique s’exerce d’abord dans l’illustration de livres: Adolphe de Benjamin Constant, Le Grand Meaulnes d’Alain Fournier, les Lettres de mon Moulin d’Alphonse Daudet, le Livre de la Jungle de Rudyard Kipling, etc.. Ses dessins sont nombreux car la bibliophilie est à la mode. En 1934 Pierre Gandon est contacté par l’administration des postes pour dessiner un timbre représentant Jacques Cartier à l’occasion des fêtes du quatrième centenaire de son arrivée au Canada. Il imagine le portrait de Cartier, qui sera dessiné et imprimé par Achille Ouvré. Puis il se passionne pour la peinture et on le voit décorer les murs du pavillon du tourisme (600m2) à l’exposition universelle de Paris en 1937.

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