LA DUCHESSE DE LANGEAIS

VENDU

Honoré de BALZAC

André-Edouard MARTY

ROMBALDI

Illustrations originales de André-Edouard MARTY
gravées sur cuivre et réhaussées au pochoir
Editions Rombaldi, 1950
In-8° - 186 pages
Dimensions : 160 x 205
Reliure demi-vélin à coins
Dos lisse ornée d'un motif peint
Tête dorée
Couverture conservée
Exemplaire n°4670 sur vélin crème de Rives
Intérieur en très bon état
Bel exemplaire
Non coupé

A l’égal de la princesse de Clèves et de la Sanseverina, la duchesse de Langeais est l’une des grandes divinités féminines de notre littérature. Elle réunit en sa personne le triple prestige de la beauté, de la naissance et du malheur. Issue d’un sang illustre, Antoinette de Navarreins voit le jour en 1794, sous la Terreur, une bien sombre étoile qui sera pour elle la marque du destin. Quelque vingt ans plus tard, séparée de son mari abhorré que lui avait imposé un père indifférent, c’est l’une des gloires mondaines du Faubourg Saint-Germain. Mais que dissimule la coquetterie glacée de cette aristocratique Célimène ? Et par quel étrange sortilège l’incandescente passion d’Armand de Montriveau va-t-elle à son tour la consumer ? Comme tout vrai chef-d’oeuvre, ce «roman noir» – primitivement intitulé «Ne touchez pas à la hache» – est pour partie une autobiographie sublimée, c’est-à-dire le contraire d’un roman à clefs. «Moi seul sais ce qu’il y a d’horrible dans La Duchesse de Langeais», confiait Balzac à l’un de ses proches. C’est pourquoi l’oeuvre conserve, depuis plus d’un siècle et demi, son mystère et sa force de séduction.

André-Edouard Marty (1882-1932) : Formé à l’Ecole des Beaux-Arts dans l’atelier de Fernand Cormon, André-Edouard Marty travaille à la Gazette du Bon ton dès le lancement de la revue ; il se fait alors connaître pour son style élégant au sein duquel se distingue souvent une touche fantaisiste ou humoristique. Dans une inspiration résolument Art Déco, il dessine les robes de Poiret aux côtés de Lepape mais aussi celles de Lanvin ou encore de Dœuillet. C’est tout particulièrement en illustrant les robes de ce dernier qu’il dévoile un trait aux multiples facettes : amusant, bucolique, mélancolique. À l’instar de ses confrères à la Gazette, Marty collabore également avec d’autres revues de mode, comme Vogue et Harper’s Bazaar, deux magazines pourtant concurrents et pour lesquels il sera l’un des rares illustrateurs à y travailler conjointement. En parallèle des illustrations de mode, Marty conçoit également des scènes pour des ouvrages littéraires comme Scènes mythologiques de Henry de Régnier ou Les Chansons de Bilitis de Pierre Louÿs en 1937. L’éclectisme de son style atteint son apogée en 1943 lorsqu’il réalise un dessin animé, “Callisto, la petite nymphe de Diane”, ultime mise en mouvement des silhouettes féminines qu’il composait pour la Gazette.

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