LA GUERRE DES BOUTONS

VENDU

Louis PERGAUD

Jacques TOUCHET

ÉDITIONS DU NORD

Illustrations en couleurs de Jacques TOUCHET

Editions du Nord, 1942
25ème livre de la collection "LES GLOIRES LITTÉRAIRES"

Volume in-8° - 155 x 210 - 268 pages

Exemplaire n° 4 sur Hollande contenant une suite en couleurs sur vélin et une suite en noir sur Chine

Broché sous couverture illustrée rempliée
Intérieur en parfait état

La guerre des boutons est cette rivalité qui oppose les enfants de Longeverne à ceux de Velrans, deux villages que l’on peut situer à l’est de la France. C’est la guerre des gamins. Les deux bandes se battent à travers champs et fourrés, à coup de triques et de lance-pierres. On grimpe en haut des arbres pour mieux préparer les offensives, on court à travers la campagne, on organise des expéditions punitives que l’on prépare pendant la récréation.
Il y a Lebrac le chef, Camus, Grandgibus et TiGibus, La Crique pour les Longevernes, et en face, l’Aztec, Migue-la-lune et les autres.
Cette rivalité bascule quand il est décidé de couper et confisquer tous les boutons des vêtements des gamins capturés. Pour éviter ce désastre qui provoque punitions et raclées en rentrant à la maison, les Longeverne décident de se bagarrer nus…

C’est le roman de la ruralité française de la fin du XIXe siècle ou du début XXe siècle. L’action se situe en Franche-Comté même si les noms des villages sont imaginaires. Velrans est présenté comme un bourg « calotin » et Longeverne, un village « rouge ».

Une rivalité presqu’ancestrale les oppose. Louis Pergaud s’est inspiré de son vécu, d’ailleurs le roman porte le sous-titre « roman de ma douzième année ». La langue est vivante et truffée d’argot et de mots en patois. Les Longevernes sont des « couilles molles » et les Velrans des « peigne-culs ».  C’est la vie rurale dans toute sa rusticité et sa rudesse.

Le texte qui commence par décrire une ambiance bon enfant termine sur une tonalité plus noire avec le traitement que subit le traître Bacaillé. Rien ne sera plus pareil ensuite. C’est alors la fin de la récréation, le symbole de la fin de l’enfance.

Jacques Touchet (Paris 1887-1949) est un illustrateur français
Il a collaboré à l’Illustration: mobilisé en Orient, il avait rapporté des croquis documentaires que cet hebdomadaire publia. Il a réalisé des dessins publicitaires et illustré de nombreux ouvrages en français jusque dans les années cinquante
Son premier livre: “Petits métiers de Salonique”a été publié en 1916. Le second: “Croquis d’un Prisonnier de Guerre” a été publié en 1918. Il a illustré Gautier, Flaubert, Courteline, Anatole France, La Fontaine, Casanova.
Sa fille Line Touchet fut aussi illustratrice à partir de 1941.

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