LA MÈRE

VENDU

Pearl BUCK

Hermine DAVID

Éditions HAZAN

Illustrations à l’eau-forte d'Hermine DAVID

Editions HAZAN, 1947

In-8° – 271 pages
Dimensions : 150 x 225

Belle reliure demi-maroquin bleu nuit à coins
Dos à 5 nerfs orné
Tête dorée
Couverture et dos conservés
Intérieur comme neuf

Dans un petit village dé Chine, que n’a pas encore touché la tourmente politique et sociale, une femme, jeune encore, s’est résignée à ne connaître qu’une vie de travail et de misère. Avec son mari, sa belle-mère, les enfants que chaque année lui apporte, elle voit se dérouler une existence sans joie et sans heurt. Un jour, le mari part pour la ville et ne revient plus. Les enfants grandissent, la vieille meurt. Le désespoir et la résignation gagnent le cœur de la mère, entrecoupés de brefs sursauts de révolte, de ruses destinées à justifier aux yeux du village l’absence prolongée du mari. Une aventure amoureuse sans lendemain achève de la convaincre qu’il n’y a pour elle désormais que le souci de nourrir et d’élever les enfants. Mais ce n’est pas la fin des humiliations et de la souffrance. Le réalisme de Pearl Buck et une immense tendresse s’accordent ici pour retracer l’existence pathétique d’une paysanne chinoise, pareille à des millions d’autres, une existence qu’aucune joie n’illumine et qui se débat misérablement, comme il en a toujours été, tandis qu’avec les premières exécutions de communistes l’histoire semble vouloir tout changer.

Hermine David, de son vrai nom Lionnette Cartan est peintre et graveuse, notamment pour des ouvrages de bibliophilie (plus de 70). 
Sa mère disait l’avoir eu avec un prince de Hapsbourg. Elle la quitte à 16 ans, suit les cours Julian et en 1906 participe au premier salon des femmes peintre. Sa production lui assure déjà un statut d’artiste reconnue.
Elle rencontre la même année Jules Pascin et s’immisce dans la bande de l’Ecole de Paris. Pascin devient son mentor et amant, mais entame, en parallèle, une liaison avec Lucy, modèle pour Albert Marquet. Pourtant, lorsqu’en 1914 la guerre contraint Pascin à quitter la France, c’est Hermine David qui le suit aux États-Unis. Les deux peintres se marient à New York en 1918. En 1920, à la suite des frasques de Pascin, le couple rentre en France et finit par se séparer. Pascin reprend sa liaison avec Lucy, désormais mariée au peintre Per Krogh, mais soutient toujours le travail d’Hermine David qui enchaîne les expositions : Salon d’Automne, Salon des Indépendants, galerie Weil. 
Usée par ces années folles qui pourtant la consacrent, Hermine David quitte un temps Paris et développe ses talents de paysagiste en voyageant en France et en Espagne. En 1930, Pascin se suicide, laissant un mot à Lucy. Deux ans après, Hermine David reçoit la Légion d’Honneur. Elle ne cessera jamais de produire (peinture, gravures, émaux). 

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