LA MUSE AU CABARET – Raoul PONCHON

 

Illustrateur : DANIEL-GIRARD

Editeur : CYRAL

Année : 1925

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Poids0,9 kg

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Illustrations de DANIEL-GIRARD
  
Editions CYRAL, 1925
   
In-8° – 316 pages
Dimensions : 160 x 210
   
Reliure demi-veau marron à coins
Couverture et dos conservés

Exemplaire n°343 sur papier de Rives 
Intérieur en très bon état
Non coupé

L’OEUVRE

Attention rareté ! Cette Muse au cabaret est comme une vieille bouteille que l’on débouche après l’avoir laissée reposer des années dans les rayons de la poésie sensuelle et bachique. Tirée des cafés, de la bohème du début du siècle, il s’en exhale drôlerie et dérision, une mélancolie légère qui martèle le pittoresque parisien. Le badinage, une certaine paillardise signalent Ponchon dans l’ancrage des poètes libertins du XVIIème siècle. Sa prosodie raffinée, sensible, rappelle qu’il a fréquenté Parnassiens et Symbolistes. 

A déguster à voix haute pour l’apprécier davantage.

L’ARTISTE

Daniel Girard (1890 – 1970) est né et mort à Paris. Fils de Max Girard (1860 – 1944), président de la compagnie des avocats agréés au Tribunal de commerce et de son épouse Marthe Berteil (1866-1952), fille du paysan du Lot Antoine Berteil, fondateur de la manufacture de chapeaux de luxe Berteil, Daniel Girard fut élève du collège de l’Île-de-France à Liancourt, où il reçut une éducation sportive à l’anglaise – il deviendra, quelques années plus tard international de hockey sur gazon. Mobilisé pendant toute la Première Guerre mondiale, il fut longtemps agent de liaison cycliste, notamment durant les batailles de l’Artois (1915) et de Verdun (1916). Sa mission, parfois périlleuse, était de porter des messages à vélo à toute heure de la journée ou de la nuit entre les différents postes de commandement. Début 1917, il se porte volontaire pour encadrer de jeunes tirailleurs algériens tout juste arrivés en France. Il est cité une première fois pour avoir secouru un officier lors d’une attaque au gaz. Blessé par un éclat d’obus lors d’une attaque aérienne en juin 1918, le sang froid avec lequel il  parvient à maintenir le calme lui vaut une seconde citation ainsi que la médaille militaire. Après sa convalescence, en raison de sa pratique de la langue anglaise, il est affecté comme interprète à Aix-en-Provence auprès du commandement allié.

Après la guerre, Daniel Girard entre à l’Académie Julian, à Paris, où il devient illustrateur de livres pour bibliophiles – il en réalisera une trentaine. Il mena ensuite une carrière de graveur (bois et eau-forte). Plusieurs de ses gravures se trouvent aujourd’hui au musée Carnavalet, à Paris. Il fut également commissaire général puis président du Salon d’Hiver au Palais de Tokyo à Paris, une dizaine d’années jusqu’à son décès en 1970. Il s’est aussi démarqué en défendant la cause des artistes, afin qu’ils obtiennent des garanties sociales.