LE GRAND MEAULNES – ALAIN-FOURNIER

 

Illustrateur : André BEAUREPAIRE

Editions du Livre – Monte-Carlo

Année : 1950

Description

In-8° – 318 pages
Dimensions : 145 x 195
   
Exemplaire n°2992 
   
Belle reliure demi-maroquin vert bouteille à coins  
Dos à 5 nerfs 
Couverture et dos conservés
Intérieur impeccable

Gustave Lanson, célèbre critique littéraire du début du XXe siècle, voyait dans Le Grand Meaulnes un conte bleu qui prétend s’inscrire dans le réel. La présente étude entend approfondir cette pertinente observation.Ce roman d’Alain-Fournier publié en 1913 relève en fait de plusieurs genres : le roman de terroir, le genre onirique, le récit autobiographique, le roman d’aventures et bien sûr le roman d’adolescence.Pourtant c’est bien cette alliance intime entre le récit merveilleux et l’inscription dans une réalité typée qui fonde son charme et a constitué son succès.Henri Alban Fournier, qui fut d’abord poète avant d’être romancier, livre dans cet unique roman un texte éminemment poétique par les transformations qu’il opère sur le souvenir de lieux aimés, de lectures d’enfance et d’événements personnels fondateurs.

André Beaurepaire est né à Paris le 4 août 1924. Parfaitement autodidacte, il se passionne très tôt pour le dessin et dès l’âge de 8 ans, il réalise des séries de dessins qui sont autant de découpages de films qu’il imagine jusqu’à l’adolescence et pour lesquels il improvise dialogues et musiques lors de ses projections familiales. Sur ses cahiers d’écolier, il érige des donjons, des obélisques, des façades et des intérieurs de palais, de cathédrales, de châteaux, d’architectures… Il esquisse d’innombrables têtes, de profil ou de face, construit des maquettes de paquebots transatlantiques, dessine des villes, des gares maritimes, des paysages…

Il a 20 ans, en 1945, quand Christian Bérard et Jean Cocteau, découvrant ses dessins, lui proposent de collaborer au « Théâtre de la Mode » – une manifestation qui célèbre le renouveau de la Haute Couture au sortir de la guerre. L’exposition rencontre un tel succès public qu’elle est accueillie la même année à Londres, Barcelone, Stockholm, Copenhague et l’année suivante à New York et San Francisco. Pour honorer les robes du soir des grands couturiers dont une robe rouge de Balenciaga, il propose « la Grotte enchantée » un décor en noir et blanc, réalisé à partir des éléments de sa maquette dessinée à l’encre puis photographiée et agrandie.

S’ensuit alors une longue et fructueuse collaboration avec Jean Cocteau, Roland Petit, Jean Genet, Frédérick Ashton, Léonid Massine, Gian-Carlo Menotti, Jean Marais, Yohji Yamamoto… Tout en poursuivant sa propre œuvre picturale, il met son art du dessin et de la composition au service du Théâtre, de l’Opéra et du Ballet. Créant Décors et Costumes pour des scènes prestigieuses : Théâtre des Champs-Élysées – Théâtre Hébertot – Covent Garden Royal Opera House de Londres – Théâtre Royal de l’Opéra du Caire – Scala de Milan – Théâtre Sarah Bernhardt – Théâtre Montparnasse – Opéra Comique – Opéra de Paris – Espace Cardin – Cour Carrée du Louvre – Opéra Royal d’Amsterdam – Opéra de Nice…

Admirateur de Paolo Uccello, il aime le mystère, le fantastique des enchevêtrements savamment organisés des trois batailles de San Romano et apprécie par ailleurs, l’esthétique architecturale d’un Philibert de l’Orme, architecte français de la Renaissance. Cette passion pour l’architecture l’accompagne toute sa vie durant. Elle nourrit son œuvre, tout d’abord à l’encre noire dès la fin des années 30 et ce, jusque dans les années 90. La couleur, grâce au pastel, arrivera dès les années 44-45, l’huile à partir de 1952 et les encres de couleurs vers 1958. Sa palette s’éclaircit, une lumière dorée vient caresser ses toiles, ses dessins : Chaos architectural, Pyramides, Villes tentaculaires, Mégapoles, Tours de Babel, Vues aériennes, Cathédrales… D’autres thèmes surgiront au fil des décennies : Planètes et autres vues Cosmiques, Paysages désertiques, Ateliers aux miroirs, Natures mortes comme en lévitation, Silhouettes en errance, Tours en feu, Paysage incandescent, Têtes rêvées ou cauchemardées, Figures infernales…

Le 21 août 2012, André Beaurepaire est mort chez lui, au 320 de la rue Saint Honoré, dans cette belle maison 18è qu’il habitait depuis 1960. Il y est mort à l’âge de 88 ans mais il ne s’est pas éteint pour autant ; Il continue de vivre à travers son œuvre… Entre le premier dessin répertorié datant de ses 6 ans, en 1930 et sa dernière toile peinte début 2012, il se sera écoulé 82 ans d’une vie toute entière consacrée à l’Art.

 

Informations complémentaires

Poids0,9 kg

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