LE MARTYRE DE L’OBÈSE

Henri BÉRAUD

Joë HAMMAN

Éditions ATHÊNA

Illustrations et fronts-de-chapitre de Joë HAMMAN
Editions Athêna, 1952
Collection "ATHÊNA-LUXE"
In-8° - 209 pages
Dimensions : 150 x 190
Reliure demi-chagrin vert à coins
Dos à 4 nerfs et décors peints collés
Tête dorée
Couverture illustrée conservée
Exemplaire n°981 sur vélin d'Avignon
Intérieur en très bon état
Bel exemplaire bien relié

Ce roman fut à l’origine une nouvelle frivole, de commande, qui se charpenta et devint volumineuse; elle obtint, en 1922, le prix Goncourt avec un autre roman, plus sérieux, “Le vitriol de lune”. C’est l’histoire d’un “gros” tombé amoureux d’une femme, belle mais sotte, qui quitte son mari qui la trompe. Le narrateur raconte ses amours contrariés avec humour sans trop se prendre au sérieux.

« Vous me demandez si je fais partie des Cent kilos? Oui, messieurs, et je m’en flatte. C’est une assemblée d’hommes sages, la dernière sans doute où l’on se réunit pour la joie de s’entre-regarder. Voilà un plaisir que les maigres ne connaissent pas ; ils vivent dans l’aigreur et dans la crainte. » Henri Béraud

Jean Hamman dit Joë Hamman, est un acteur, réalisateur, dessinateur et illustrateur français, né le 26 octobre 1883 à Paris et mort le 30 juin 1974 à Dieppe.

Il est considéré comme l’un des créateurs, au début du XXe siècle, du « western français », avec son ami le réalisateur Jean Durand.

Né en 1883 d’une famille bourgeoise (père expert en tableaux, mère ancienne demoiselle de compagnie de l’impératrice Eugénie), il est le petit-fils du peintre belge Édouard Hamman (1819-1888), expert en tableaux historiques. Sa grand-mère Louise-Jenny Audiat a été demoiselle de compagnie de l’impératrice Eugénie. Par sa mère, Virginie Protais, il est le petit-neveu du peintre Paul-Alexandre Protais (1825-1890), et descend de Jean-François Christophe (1772-1827), général de cavalerie, baron d’Empire.

Il côtoie dans son enfance de nombreux écrivains (Dumas fils, Maupassant, Feydeau) amis de ses parents. Il fait ses études à Paris et à Londres, puis entre aux Beaux-Arts.

Joë Hamman découvre sa vocation de cinéaste lorsqu’à douze ans, il assiste à l’une des projections d’Auguste et Louis Lumière au Salon indien du Grand Café, à Paris en décembre 1895. À 21 ans en voyage d’affaires avec son père aux États-Unis, il découvre les Wild West Shows de Buffalo Bill avec qui il se lie d’amitié. De retour en France, Joë Hamman tourne des westerns (en tant qu’acteur et réalisateur) dans la région parisienne (carrières d’Arcueil, bois de Meudon). Cow-boy en 1906 — le premier western selon lui — et Le Desperado en 1907 sont tournés pour la firme Lux. Après sa rencontre avec le marquis de Baroncelli, il tourne ses films en Camargue, faisant appel au réalisateur chevronné Jean Durand. Il est l’un des pionniers du genre hors Amérique, le western français étant appelé « western-camembert ».

Après la Seconde Guerre mondiale, sa carrière cinématographique dans le western est révolue, les films de western tournés aux États-Unis supplantant les films français. Il joue alors des petits rôles, notamment dans des ciné-romans, jusqu’en 1967.

Son nom apparaît aussi, à partir de 1941, dans des récits complets pour des bandes dessinées et un peu plus tard, aussi bien pour des articles que pour des illustrations, dans des illustrés pour la jeunesse tels que Pierrot, Coq hardi, Cœurs vaillants et même Tintin. Certaines sont conservées au Musée national de la coopération franco-américaine du château de Blérancourt.

Dessinateur et aquarelliste, Joë Hamman a également illustré, entre autres, Balzac, Perrault, Edgar Poe, le Satyricon, Les Mille et Une Nuits…

Il fait partie du « cercle des Mortigny », fondé par Dimitri d’Osnobichine, en 1908, qui regroupe de nombreux artistes et habitués de la vie parisienne : Paul Poiret, Bernard Boutet de Monvel, Pierre Brissaud, Georges Villa, Guy Arnoux, Lucien-Victor Guirand de Scevola, Joseph Pinchon, André Warnod, Pierre Troisgros, Jean Routier, Henri Callot, Pierre Falize, Pierre Prunier, cercle qui fonctionne jusque dans les années 50.

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