LE SILENCE DE LA MER

VENDU

VERCORS

BERTHOLD MAHN

TERRES LATINES

LE SILENCE DE LA MER
LA MARCHE A L'ÉTOILE
LES ARMES DE LA NUIT

Illustrations de BERTHOLD MAHN

Editions Terres Latines, sd
25ème titre de la collection "LEURS CHEFS-D'OEUVRE"

Volumes in-8° - 165 x 215 - 171 pages
Broché sous couverture rempliée
Chemise et étui

Exemplaires n°1383 sur Alfa teinté

Intérieur en parfait état

 

En 1941, au début de l’Occupation, un officier allemand, épris de culture française, réquisitionne la maison d’une famille comprenant un homme âgé et sa nièce. À travers des monologues prônant le rapprochement des peuples et la fraternité, il tente, sans succès, de rompre le mutisme de ses hôtes dont le patriotisme ne peut s’exprimer que par ce silence actif.

Rédigé au cours de l’été 1941, le texte est à l’origine prévu pour la revue La Pensée Libre mais celle-ci est saisie par la Gestapo. Pierre de Lescure et Jean Bruller ont alors l’idée de l’éditer par leurs propres moyens. Le livre est achevé d’imprimer le 20 février 1942. C’est le premier ouvrage publié par les Éditions de Minuit.

Le livre parvient à Londres et le général De Gaulle en ordonne une réédition sur le champ aux fins de large diffusion. C’est une de celles-ci qui passera dans les mains du cinéaste Jean-Pierre Melville qui l’adaptera quelques années plus tard pour le cinéma.

Berthold Charles Désiré Mahn, dit Berthold Mahn est un peintre, dessinateur, graveur et illustrateur français.
Fils d’immigré silésien et aîné de quatre enfants, il travaille en usine tout en suivant le soir des cours de dessin. Il a la chance de valoriser ses dons au service militaire : employé à orner les tableaux de service, puis à peindre des décors, il échappe aux exercices, dessine le portrait de ses camarades et réalise sa première lithographie sur une pierre empruntée à la presse du régiment. Surtout, il devient l’ ami du peintre Albert Gleizes, qui l’encourage dans la voie artistique et le met en contact avec les membres de l’Abbaye de Créteil, communauté d’artistes fondée par Georges Duhamel et Charles Vildrac. Il restera en contact avec eux toute sa vie. En 1919, il réalise, pour Duhamel, le frontispice de “Civilisation” : c’est son premier pas dans la carrière d’illustrateur. Il multiplie les portraits, sensibles et subtils. Parallèlement, il peint, dans des tonalités sombres, et se rattache au groupe de la Jeune peinture française qu’animent Derain et Othon Friesz.
En 1926, ses lithographies pour le roman de Duhamel ” Deux hommes” lui valent d’emblée la notoriété. Les commandes affluent. Il illustre ensuite le cycle des Pasquier et celui des Thibault de Martin du Gard, les comédies de Shakespeare, les Bucoliques de Virgile, les poèmes de Chénier ou Le Silence de la Mer de Vercors.
Dans les années soixante, il entreprend la rédaction de ses Souvenirs.

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