L’ÉDUCATION SENTIMENTALE

VENDU

Gustave FLAUBERT

André DUNOYER DE SEGONZAC

LIBRAIRIE DE FRANCE

Illustrations d'André DUNOYER DE SEGONZAC

Librairie de France, 1922
Edition du centenaire

In-8° - 515 pages
Dimensions : 195 x 240

Reliure demi-basane marbrée miel signée MARSILLACH - maître-relieur
Dos à 4 nerfs ornés
Pièces de titre et d'auteur en basane noire
Couverture et dos conservés
Intérieur en parfait état

De 1840 à 1867, la vie fait L’Éducation sentimentale de Frédéric Moreau et de toute une jeunesse idéaliste qui a préparé dans la fièvre la révolution de 1848. Le roman s’ouvre sur des rêves exaltés et s’achève sur la médiocrité des uns et des autres. Entre temps, la vie s’est écoulée autour de Frédéric, qui semble n’avoir pas plus participé aux mutations de son temps qu’à l’édifice de sa propre destinée potentielle. Au cours de cette existence, Madame Arnoux, dont les apparitions sont autant de surgissements mystiques, tient lieu au jeune homme d’absolu insaisissable. Lui qui rêvait de terres lointaines et d’ouvrages romantiques déchirants dont il se voyait l’auteur génial, se retrouve, en guise de destination exotique, à Nogent, la ville de son enfance. Au terme de son parcours, que peut-il faire d’autre que ponctuer sa conversation avec Deslauriers, le pragmatique non moins malheureux, de « te souviens-tu » ? Flaubert éclaire ses personnages d’une lumière tantôt ironique, tantôt sympathique, et s’il adopte parfois une vision panoramique des choses, c’est semble-t-il pour mieux se couler dans l’esprit de son héros afin de faire vivre au lecteur les velléités de son caractère. – Sana Tang-Léopold Wauters

André Albert Marie Dunoyer de Segonzac, né le 7 juillet 1884 à Boussy-Saint-Antoine et mort le 17 septembre 1974 à Paris, est un peintre, graveur et illustrateur.

À peu près indifférent aux révolutions esthétiques contemporaines, Dunoyer de Segonzac entreprend, avec les graveurs Jean-Louis Boussingault et Luc-Albert Moreau, de ressusciter le réalisme de Gustave Courbet en exécutant des natures mortes, des nus, des paysages, dans une pâte épaisse et maçonnée.

Il donne sa définition de l’art dans l’une de ses lettres au peintre Maurice Boitel, il écrit, dans les années 1950 : « Je n’ai pas oublié la période héroïque des indépendants — quand nous étions groupés autour de Paul Signac, du charmant et vaillant Maximilien Luce — dans ces baraques où l’Art vivant et authentique se groupait en dehors des formules académiques — ou des tendances littéraires et systématiques — qui devaient aboutir à cette esthétique abstraite dont crève la peinture. »

Initié à la gravure par Jean Émile Laboureur, il réalisa près de 1 600 cuivres de 1919 à 1970.

Il a illustré des ouvrages, notamment L’Éducation sentimentale de Gustave Flaubert.

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