L’EMPREINTE

VENDU

Edouard ESTAUNIÉ

André FOURNIER

CYRAL

Illustrations d’André FOURNIER

Editions CYRAL, 1924
3ème livre de la “COLLECTION FRANÇAISE”

In-8° – 331 pages
Dimensions : 155 x 205

Reliure demi-maroquin bordeaux à bande mosaïquée signée Léon LAPERSONNE
Tête dorée
Couverture et dos conservés

Exemplaire n°716 sur papier de Rives
Intérieur en très bon état

Remarques : Défauts à la mosaïque des plats – Dorure du dos effacée – Dos insolé

L’Empreinte et Sébastien Roch d’Octave Mirbeau ont un air de parenté : outre les multiples ressemblances qui tiennent au référent commun, la vie quotidienne dans un collège jésuite à quelques années d’écart, il est notable que les deux romanciers émettent les mêmes critiques à l’égard de ce qu’Alice Miller appellera plus tard “la pédagogie noire”, et qu’ils expriment avec les mêmes mots leur révolte contre ce qu’ils nomment “l’empreinte”. Cette “empreinte” est celle des jésuites, “pourrisseurs” et “pétrisseurs d’âmes” selon Mirbeau, sur le cerveau des adolescents qui passent entre leurs mains. Pour nos deux auteurs, les sectateurs de Loyola sont d’habiles manipulateurs qui poursuivent des desseins cachés – “ils rêvent d’établir sur le monde leur toute puissance”, écrit Mirbeau, et se servent des enfants qui leur sont confiés par des parents aveugles pour exercer plus tard, par leur truchement, “une influence protéiforme”.

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