LES AMOURS PASTORALES DE DAPHNIS ET CHLOÉ
LONGUS
Traduit par Amyot, ce roman comportait une lacune censurée parce que jugée « licencieuse ». L’helléniste Paul-Louis Courier découvrit en novembre 1809 à Florence un exemplaire intégral du roman, qui lui permit d’en élaborer une traduction plus complète. Mais après avoir copié la page qui manquait, il fut accusé d’avoir renversé son encrier sur l’ancien manuscrit. Les savants italiens en furent enragés, surtout ceux qui avaient donné « la plus exacte description » du manuscrit.
Cette oeuvre était admirée par Goethe qui la vanta auprès de ses contemporains. Colette la cite dans Le Blé en herbe car l’intrigue est proche, deux adolescents y découvrant l’amour. Raymond Radiguet y fait également allusion dans Le Diable au corps.
VENDU
Illustrations gravées sur bois par CARLÈGLE
Chez l'Imprimeur Léon PICHON, 1919
Exemplaire n°243, nominatif, sur sur vélin d'Arches
Volume in-4° - 144 pages
Belle reliure demi-maroquin tabac à coins signée J. ARDOUIN
Dos lisse encadré de filets dorés
Pièce de titre en maroquin noir
Tête dorée
Couverture et dos conservés
Intérieur en très bon état