96 eaux-fortes de Maurice LELOIR sous serpentes
Librairie Artistique - H. Launette & Cie, 1889
Grand in-4° - 320 x 240
Reliure demi-maroquin rouge à coins
Tête dorée
Les Confessions de Jean-Jacques Rousseau est une autobiographie couvrant les cinquante-trois premières années de la vie de Rousseau, jusqu’à 1765.
Le titre a sans doute été choisi en référence aux Confessions de saint Augustin, publiées au IVe siècle. Rousseau accomplit ainsi un acte sans valeur religieuse à proprement parler, mais doté d’une forte connotation symbolique : celui de l’aveu des péchés, de la confession. Associant sincérité, humilité et plaidoyer pour lui-même, Rousseau cherche à brosser un portrait positif de lui-même et se présente essentiellement comme une victime de la vie. L’œuvre des Confessions fonde néanmoins le genre moderne de l’autobiographie et constitue un texte marquant de la littérature française.
La mère de Rousseau meurt en accouchant de lui : Rousseau sera toute sa vie hanté par la culpabilité du survivant et cette culpabilité est souvent présente dans Les Confessions
Maurice Leloir, né le 1er novembre 1853 à Paris où il est mort le 7 octobre 1940, est un illustrateur, aquarelliste, dessinateur, graveur, écrivain et collectionneur français.
Fils et élève du peintre Auguste Leloir et de l’aquarelliste Héloïse Suzanne Colin fille du peintre Alexandre Colin, il expose tout d’abord au Salon des artistes français, dont il devient sociétaire. Il participe avec de nombreux autres peintres à l’École de Crozant dans les vallées creusoises.
Autour des années 1890, Maurice Leloir et ses élèves inondent le marché du livre d’images, inspirées de photographies, représentant avec exactitude les costumes et les attitudes du passé, très appréciées des bibliophiles. Illustrateur prolifique de livres, notamment pour enfants, comme le Richelieu de Théodore Cahu, de revues et d’éventails, il fonde la Société d’histoire du costume en 1907.
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