LES FILLES DE LA PLUIE – André SAVIGNON

 

Vendu

Illustrateur : Mathurin MÉHEUT

Editeur : Mornay

Année : 1927

Description

69ème titre de la collection « Les Beaux Livres »
   
In-8° – 267 pages
Dimensions : 160 x 205 
   
Reliure demi-veau caramel 
Dos à 4 nerfs 
Tête dorée
Couverture et dos conservés
Intérieur impeccable

Remarque : petits manques aux pièces de titre et d’auteur

Ce roman publié en 1912 et récompensé par le prix Goncourt, suscita à cette époque, quelques polémiques. Il lui était reproché des généralisations un peu hâtives, lorsqu’il décrivait les mœurs des Ouessantines. Il faut y voir une protestation contre un état des choses que l’auteur jugeait funeste à l’île lointaine et si belle : la présence d’hommes de troupe lâchés sans contrôle au milieu de filles innocentes, avec les conséquences que l’on devine…

Exemplaire n° 1432 sur papier de Rives

Mathurin Méheut est né à Lamballe en 1882 dans une famille d’artisans. Malgré la réticence familiale, il entre à l’école des Beaux-Arts de Rennes en 1897 puis poursuit ses études à Paris. Au début du siècle, les artistes, tributaires des salons et des critiques pour une reconnaissance, sont souvent contraints de rester dans la capitale. La province a des structures d’enseignement fragiles et peu stimulantes. C’est à Paris que Mathurin Méheut conduit sa carrière de peintre, d’illustrateur et de décorateur, tout en puisant son inspiration dans son pays natal, la Bretagne. Conscient de la disparition imminente d’une identité culturelle bretonne, il parcourt inlassablement le pays et croque les Bretons, les saisissant avec justesse. D’un trait affirmé, concis, ses dessins témoignent des vieux métiers, de la pêche, des costumes, des broderies. Des observations précises sont à l’origine de ses illustrations et lui valent des commandes d’éditeurs (une cinquantaine de livres).

Peintre, il a découvert les Fauves, les Nabis et donc le travail de l’exaltation de la couleur. Coloriste, il utilise la caséine, matière mate au séchage rapide qu’il applique d’un geste vif par larges touches. C’est en 1914 qu’il voyage au Japon grâce à une « Bourse autour du monde » donnée par la Fondation Albert-Kahn. Il y découvre une nouvelle sensibilité artistique qui inaluence alors son expression. Toutefois sa pratique reste autonome et il n’adhère à aucun grand mouvement de l’époque.

Décorateur, il peint des tapisseries mais aussi des décors pour le paquebot Normandie. Il a aussi réalisé des projets pour des faïences qui ont été réalisées à la faïencerie Henriot de Quimper et à Sèvres.

Informations complémentaires

Poids0,9 kg

Avis

Il n’y a pas encore d’avis.

Soyez le premier à laisser votre avis sur “LES FILLES DE LA PLUIE – André SAVIGNON”

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *