L’ESCAPADE

VENDU

Henri de RÉGNIER

DANIEL-GIRARD

CYRAL

Illustrations de DANIEL-GIRARD

Editions CYRAL, 1927
12ème livre de la "COLLECTION FRANÇAISE"

Volume in-8° broché sous couverture rempliée - 150 x 205 - 265 pages

Exemplaire n°616 sur vélin de Rives

Intérieur en très bon état

 

La curiosité teintée d’admiration que Régnier manifeste pour les bandits et contrebandiers de génie trouve un écho direct dans L’Escapade, dont l’action se déroule  à l’époque de Mandrin, avec lequel le personnage principal du roman présente plusieurs traits communs.

Daniel Girard (1890 – 1970) est né et mort à Paris. Fils de Max Girard (1860 – 1944), président de la compagnie des avocats agréés au Tribunal de commerce et de son épouse Marthe Berteil (1866-1952), fille du paysan du Lot Antoine Berteil, fondateur de la manufacture de chapeaux de luxe Berteil, Daniel Girard fut élève du collège de l’Île-de-France à Liancourt, où il reçut une éducation sportive à l’anglaise – il deviendra, quelques années plus tard international de hockey sur gazon. Mobilisé pendant toute la Première Guerre mondiale, il fut longtemps agent de liaison cycliste, notamment durant les batailles de l’Artois (1915) et de Verdun (1916). Sa mission, parfois périlleuse, était de porter des messages à vélo à toute heure de la journée ou de la nuit entre les différents postes de commandement. Début 1917, il se porte volontaire pour encadrer de jeunes tirailleurs algériens tout juste arrivés en France. Il est cité une première fois pour avoir secouru un officier lors d’une attaque au gaz. Blessé par un éclat d’obus lors d’une attaque aérienne en juin 1918, le sang froid avec lequel il  parvient à maintenir le calme lui vaut une seconde citation ainsi que la médaille militaire. 

 Après la guerre, Daniel Girard entre à l’Académie Julian, à Paris, où il devient illustrateur de livres pour bibliophiles – il en réalisera une trentaine. Il mena ensuite une carrière de graveur (bois et eau-forte). Plusieurs de ses gravures se trouvent aujourd’hui au musée Carnavalet, à Paris. Il fut également commissaire général puis président du Salon d’Hiver au Palais de Tokyo à Paris, une dizaine d’années jusqu’à son décès en 1970. Il s’est aussi démarqué en défendant la cause des artistes, afin qu’ils obtiennent des garanties sociales.

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