LETTRES DE MON MOULIN – Alphonse DAUDET

VENDU

Illustrateur : André-Edouard MARTY

Editeur : Piazza

Année : 1940

Description

In-8° – 238 pages Dimensions : 150 x 200

 Exemplaire n°7639

 Belle reliure plein maroquin vert bouteille

Dos à 5 nerfs

Couverture et dos conservés Intérieur impeccable

Ces lettres ont été rédigées en partie avec Paul Arène entre 1866 et 1869 et publiées tout d’abord dans la presse ( Le Figaro, L’Evènement, Le Bien Public). L’édition originale ne comportait que 19 lettres. Celle de 1879, chez le même éditeur en comporte 24. Le premier charme de ce recueil est de restituer les odeurs de la Provence et d’y  camper des personnages pittoresques : le curé gourmand, l’amoureux, le poète, le berger, le joueur de fifre, les voyageurs de la diligence… Dans ce recueil Daudet parvient aussi à allier tendresse et malice. Il se moque avec gentillesse des manies d’un pape avignonnais, des douaniers paresseux , d’un prêtre épicurien, ou d’une femme légère… Les Lettres de mon Moulin est aujourd’hui l’œuvre de Daudet la plus connue . Pourtant à la parution, elle passa quasiment inaperçue. C’est Daudet lui même qui raconte : « Le volume parut chez Hetzel en 1869, se vendit péniblement à deux mille exemplaires, attendant comme les autres œuvres de mes débuts, que la vogue des romans leur fit un regain de vente et de publicité. N’importe ! C’est encore là mon livre préféré, non pas au point de vue littéraire, mais parce qu’il me rappelle les plus belles heures de ma jeunesse, rires fous, ivresses sans remords, des visages et des aspects amis que je ne reverrai plus jamais ». Histoire de Mes livres

André-Edouard Marty (1882-1932) : Formé à l’Ecole des Beaux-Arts dans l’atelier de Fernand Cormon, André-Edouard Marty travaille à la Gazette du Bon ton dès le lancement de la revue ; il se fait alors connaître pour son style élégant au sein duquel se distingue souvent une touche fantaisiste ou humoristique. Dans une inspiration résolument Art Déco, il dessine les robes de Poiret aux côtés de Lepape mais aussi celles de Lanvin ou encore de Dœuillet. C’est tout particulièrement en illustrant les robes de ce dernier qu’il dévoile un trait aux multiples facettes : amusant, bucolique, mélancolique. À l’instar de ses confrères à la Gazette, Marty collabore également avec d’autres revues de mode, comme Vogue et Harper’s Bazaar, deux magazines pourtant concurrents et pour lesquels il sera l’un des rares illustrateurs à y travailler conjointement. En parallèle des illustrations de mode, Marty conçoit également des scènes pour des ouvrages littéraires comme Scènes mythologiques de Henry de Régnier ou Les Chansons de Bilitis de Pierre Louÿs en 1937. L’éclectisme de son style atteint son apogée en 1943 lorsqu’il réalise un dessin animé, « Callisto, la petite nymphe de Diane », ultime mise en mouvement des silhouettes féminines qu’il composait pour la Gazette.  

Informations complémentaires

Poids0,9 kg

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