L’IMMORALISTE – André GIDE

 

Illustrateur :René BEN-SUSSAN

Editeur : Jonquières

Année : 1925

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Poids0,8 kg

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Illustrations in et hors-texte dont un frontispice en 
couleurs de René BEN-SUSSAN
  
Editeur : Jonquières, 1925
15ème volume de la collection « Les Beaux Romans »
   
In-4° – 264 pages
Dimensions : 155 x 200
   
Exemplaire n° 995 sur vélin pur fil 
   
Reliure demi-chagrin bleu à coins 
Dos à 5 nerfs 
Tête dorée
Couverture et dos conservés
Intérieur impeccable

Remarque : Dos insolé et frottés

L’OEUVRE

Après avoir rencontré un certain succès avec les Nourritures terrestres en 1897, Gide reprend quelques années plus tard la même période de sa vie pour s’inspirer de son nouveau roman, L’Immoraliste. Les événements à peine perceptibles en filigrane dans son œuvre-poème sont ici ramenés au premier plan, et l’éthique louée sur le mode de l’incantation persuasive est désormais présentée au travers d’une découverte par l’expérience. Les deux œuvres, dont la continuité est signalée par le personnage de Ménalque, apparaissent ainsi comme le pendant l’une de l’autre. Par inversion, après le discours théorique vient donc le récit de la douloureuse conversion de Michel.

Le pacte de lecture mis en place par Gide au début de L’Immoraliste évoque celui de Joseph Conrad dans Au cœur des ténèbres : un narrateur écrit à son frère une lettre afin d’introduire le récit de Michel qu’il a fidèlement retranscrit pour lui. Par cet effet de mise en abîme, qui présente la narration comme un document, la fiction est mise à distance, et l’authenticité revendiquée. Celle-ci est encore renforcée par le ton de Michel, que reproduit le narrateur par écrit, particulièrement solennel et grave alors qu’il se confesse à ses amis. Pour leur raconter les événements qui ont eu lieu depuis son mariage, quelques temps plus tôt, il adopte en effet la posture de celui qui a péché, qui fait son mea culpa non pour trouver l’empathie ou solliciter le pardon, mais pour alourdir encore son fardeau.

L’ARTISTE

René Ben Sussan, parfois orthographié Ben-Sussan ou Bensussan, né en 1895 à Salonique et mort en 1988 à Paris, est un peintre, illustrateur et graveur grec, naturalisé français en 1926.

Il expose au Salon d’automne à partir de 1921 et au salon des Tuileries à partir de 1924. Ses premiers sujets sont des paysages et des portraits. Par la suite ses paysages seront inspirés par ses déplacements vers la zone libre (Marseille) durant la guerre, puis l’Espagne. Enfin après-guerre, son amitié pour Calder expliquera son évolution vers une abstraction teintée de surréalisme.

Sa carrière de peintre souffrira de ses constants déplacements vers le Royaume-Uni et les États-Unis.