L’INGÉNUE LIBERTINE

COLETTE

Maurice POUZET

Éditions du PANTHÉON

10 illustrations de Maurice POUZET
Editions du Panthéon, 1952
Collection "Pastels"
In-8° - 276 pages
Dimensions : 150 x 190
Reliure demi-chagrin rouge à coins
Dos à 4 nerfs et décors peints collés
Tête dorée
Couverture illustrée conservée
Non coupé
Exemplaire n°2639 sur vélin d'Annonay
Intérieur en très bon état
Bel exemplaire bien relié

Elancée, des yeux noirs superbes, des cheveux si blonds qu’ils paraissent argentés, Minne est une ravissante personne adorée par sa maman. Elle suit les cours des demoiselles Souhait pour y rencontrer des jeunes filles bien élevées, et à l’occasion, s’y instruire…
Tout a été arrangé pour que Minne ait une vie des plus douillette. Mais Minne rêve d’autre chose, elle veut connaître ce qu’elle appelle l’Aventure.
Mariée, déçue, humiliée, mais maintenant renseignée et ayant compris que l’Aventure, c’est l’Amour, Minne va alors chercher avec détermination l’homme qui lui donnera ce bonheur merveilleux dont toutes les femmes qu’elle connaît parlent et tous les livres aussi.

Colette écrivit ce roman en 1909. Mariée depuis 1893 à Henry Gauthiers-Villars surnommé Willy, Colette écrivit pour son époux des romans qu’il signait sans vergogne. « L’ingénue libertine » était à l’origine une nouvelle, Minne, et une suite « Les égarements de Minne » écrits avec Willy et qu’elle rassembla en une seule œuvre lorsqu’elle se libéra définitivement de l’emprise de son premier mari. Elle en expurgea toutes les contributions de celui-ci. Toutefois, elle ne put jamais le considérer comme un bon roman car trop lié aux premiers aspects de sa carrière de romancière.

Maurice Pouzet (né à Laval, 1921-1997), un nom autrefois célèbre, aujourd’hui presque méconnu, sinon de quelques inconditionnels. 

Pourtant, l’artiste mérite reconnaissance. En effet, l’Angevin s’était d’abord fait connaître en illustrant les plus grands classiques (Colette, Jean de La Fontaine, Molière…) pour les éditions Jacques-Petit. Les caractéristiques communes de ces travaux sont, des lignes très épurées, un tracé très précis, entrelaçant des lignes continues, courbes et droites, à l’exemple de ses nus. Mais surtout, une verve et un don d’observateur jamais démenti : l’air faussement effarouché de l’Ingénue libertine, l’expression hautaine et sotte du Bourgeois gentilhomme, tout est malicieux, criant de vérité. Chaque personnage semble croqué sur le vif : jubilatoire. Maurice Pouzet a produit plus de 7 500 créations.

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