OEUVRES BADINES

VENDU

Alexis PIRON

Aux Dépens des Paillards de Bourgogne

Illustrations en couleurs à chaque page
Aux dépens des Paillards de Bourgogne, 1947
In-8° - 97 pages
Dimensions : 125 x 215
Reliure demi-chagrin bleu à coins
Dos à 4 nerfs et décors peints collés
Tête dorée
Couverture conservée
Exemplaire non numéroté
Intérieur en très bon état
Bel exemplaire bien relié

Le talent de Piron s’est avant tout épanoui dans l’épigramme. Il éblouit ses contemporains par ses traits d’esprit et ses réparties. L’abbé de Voisenon le décrivit comme une « machine à saillies, à épigrammes, à traits ». Grimm, qui disait de lui qu’il était « sans contredit l’homme de la nation qui a le plus de saillies, le plus d’imagination », ajoutait toutefois « et le moins de goût ». Il tenait beaucoup à sa réputation de bonhomie, prétendant qu’il ne pouvait pas plus se retenir de faire une épigramme que d’éternuer, mais « sans fiel, en riant et sans avoir voulu nuire autrement ». Il n’était cependant pas dépourvu de mordacité et Duclos, le cardinal de Bernis, Moncrif, l’abbé Desfontaines, Élie Fréron et Voltaire eurent tour à tour matière à le prendre [réf. nécessaire]« en guignon pour quelques gaietés les plus innocentes du monde ».

Il s’est particulièrement acharné contre Fréron, composant contre lui une suite de trente-quatre épigrammes sous le titre de La Fréronnade. Il promit également à l’abbé Desfontaines de lui apporter une épigramme à son sujet par jour et tint parole pendant cinquante jours.

À la suite de son éviction de l’Académie française (dont le fauteuil échut finalement à Buffon face à d’Alembert), son dernier trait d’esprit fut sa propre épitaphe :

« Ci-gît Piron
qui ne fut rien,
Pas même académicien. »

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