PONTCARRAL

VENDU

Albéric CAHUET

Guy ARNOUX

MORNAY

Compositions de Guy ARNOUX

Editions Mornay, 1946
75ème livre de la collection “LES BEAUX LIVRES”

In-8° – 285 pages
Dimensions : 160 x 210
Exemplaire n°196 sur papier de Rives

Reliure demi-maroquin bleu nuit à coins
Dos à 4 nerfs
Couverture et dos conservés
Intérieur impeccable

Pontcarral est un roman, qui évoque le sort du colonel Pierre Pontcarral, hussard pendant le Premier Empire, lors de la première Restauration, des Cent-Jours, de la Seconde Restauration et de la monarchie de Juillet jusqu’à sa mort le 28 juin 1835.

Avec Pontcarral, héros des guerres napoléoniennes, l’auteur montre l’opposition entre le rôle que joue la noblesse ou ce qui se prétend être noble d’une part et comment les ex-militaires de l’Empire, le peuple, la paysannerie supportent leur condition d’autre part. L’intégration et l’adaptation du héros au monde « aristocratique » par le truchement de sentiments et de comportements souvent équivoques, tempère l’affrontement qui atteint son point culminant lors des « Trois Glorieuses ».

C’est un roman populaire au sens où il a eu beaucoup de succès si l’on en juge par le nombre d’éditions variées  mais ce n’est pas un roman sur le peuple car les petites gens y font « tapisserie ». Ici et là ils manifestent brièvement et anonymement leur opinion où sont cités comme auxiliaires de la vie de tout ce beau linge comme Toby le groom et Austerlitz le domestique de Pontcarral.

Guy Arnoux (1886-1951) est un artiste, illustrateur et graphiste.

Il a illustré près de quatre-vingts livres dont plusieurs grands formats d’une remarquable qualité d’impression chez Devambez 1917 : Quelques drapeaux français; 1918 : Tambours et trompettes). À l’issue de la guerre de 1914-1918 il participe à de charmants petits livres pour les enfants : Le bon AnglaisCarnet d’un permissionnaireNos frères d’Amérique… Entre 1912 et 1925 il collabore à la célèbre revue de mode la Gazette du Bon Ton.

Il s’est intéressé aux domaines les plus variés de l’art décoratif : décors pour les paquebots (dont le Lafayette en 1930), publicités, jeux, affiches, menus, programmes, costumes, éventails, foulards, et même des chaussures2. Il laisse derrière lui un caractère d’imprimerie intitulé Guy-Arnoux capitale, qu’il a réalisé en 1914.

Issu d’une famille de militaires, l’armée et le patriotisme constituent ses thèmes favoris, allant parfois jusqu’à une certaine naïveté chauvine. En 1921, il est nommé peintre officiel de la marine.

Son trait est reconnaissable entre tous : un cerne noir et de larges aplats, très souvent réalisés au pochoir. Il est le représentant d’un nouvel art populaire, à la fois moderne et traditionnel. C’est sans doute le dernier grand imagier français.

Il meurt en 1951, à Ardon, dans la propriété familiale “la Rousselière” après une journée de chasse.

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