RAMUNTCHO

VENDU

Compositions de Henri-Achille ZO gravées en couleurs par Eugène DECISY

Société du Livre d'Art, 1908

Exemplaire de tête n°98 réservé aux membres de la société
Celui-ci pour M. Jean Mahot de la Querantonnais

Broché sous couverture rempliée.
In-4° - 325 pages
Dimensions : 195 X 275
Excellent état intérieur

Partiellement non coupé

Remarques : Brochage cassé par endroit - Manque une planche hors-texte (il y en a 4)

Pierre Loti, dans son roman Ramuntcho, publié en 1892, décrit un Pays basque traditionnel et presque caricatural, au grand dépit de certains défenseurs de l’identité basque. Pourtant, Pierre Loti dépeint avec talent l’âme et le pays basques, et ce livre en est devenu un ouvrage emblématique. Ramuntcho, contrebandier, aime Gracieuse. Gracieuse aime Ramuntcho et lui promet de l’épouser quand il reviendra du service militaire. Seulement, la séparation dure trois ans, pendant lesquels la mère de Gracieuse se déchaîne : plutôt que de la donner au fils de Franchita, elle préfère l’enfermer au couvent. D’un couvent, ne peut-on sortir ? Projet sacrilège mais bien tentant pour un amoureux, un enlèvement qui sera manqué… On retrouve là la veine littéraire de Pierre Loti. C’est une histoire d’amour un peu triste, mais aussi d’aventure, dans un décor unique : le Pays basque, terre d’adoption de l’auteur qui vécut à Sare et mourut à Hendaye. Une région particulière où les jeunes gens dansent, jouent de la pelote et font de temps en temps de la contrebande. La description du Pays basque est pour beaucoup dans l’immense succès de Ramuntcho.

Il y a dans Ramuntcho tout ce que le lecteur espère d’un roman de Loti : une histoire d’amour un peu triste dans un décor exotique. Le pays basque est encore exotique en 1897 et, grâce à Loti, un paradis où les jeunes gens dansent, jouent de la pelote et font de temps en temps de la contrebande.
Tous ces ingrédients ont fait l’immense succès de Ramuntcho. Pourtant, ces paysages admirables et ces splendides montagnes dissimulent la nécessité première du récit. Derrière les amours de Ramuntcho et de Gracieuse se cache l’aventure réelle de l’auteur qui partit pour le pays basque engendrer des enfants d’une race plus pure. De sa folle entreprise et de ses remords est né Ramuntcho, qui n’est donc pas un roman aussi simple qu’il paraît. Le lecteur d’aujourd’hui prendra un grand plaisir à lire cette histoire très forte de la conquête et de la perte d’un paradis perdu

Henri-Achille Zo est un peintre et illustrateur français, né à Bayonne le 2 décembre 1873et mort à Onesse-Laharie le 9 septembre 1933.

Il est d’abord l’élève de son père Achille Zo, qui dirigeait l’école des beaux-arts de Bordeaux, puis est admis en 1894 dans les ateliers des peintres Léon Bonnat et Albert Maignan à l’École des beaux-arts de Paris.

Avec son père, qui fut le co-initiateur de l’école de Bayonne, il partage une thématique commune : des scènes d’Espagne et de tauromachies.

Il obtient une médaille d’argent à l’Exposition universelle de 1900 et l’État lui octroie une bourse de voyage en 1901. Il expose au Salon des artistes français à partir de 1897 et remporte le prix national en 1905.

Il travaille à Paris aux peintures du théâtre national de l’Opéra-Comique, à celles de la chapelle Notre-Dame-de-Consolation construite en hommage aux victimes de l’incendie du Bazar de la Charité, et devient professeur à l’Académie Julian à Paris.

En 1903, il reçoit le prix Rosa Bonheur, puis le prix Trémont décerné par l’Institut. Il est nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1910, sous le parrainage de son maître Léon Bonnat.

Il a illustré le Ramuntcho de Pierre Loti et les Nouvelles Impressions d’Afrique de Raymond Roussel .

Commentaires

    Soyez le premier à laisser votre avis sur “RAMUNTCHO”

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *