RÉMI DES RAUCHES

VENDU

Maurice GENEVOIX

Jacques THÉVENET

LA BELLE ÉDITION

Aquarelles de Jacques THÉVENET

La Belle Édition

In-8° – 235 pages
Dimensions : 160 x 210

Exemplaire n°585 sur vélin de Lana

Broché sous couverture intégralement illustrée rempliée
Intérieur impeccable

Le principal personnage de ce roman, c’est la Loire, magnifique dans sa douceur comme dans ses violences, la Loire sauvage et libre,”maîtresse de toutes les heures qui passent, miroirs des clairs de lune et des nuits pleines d’étoiles, des brumes roses des matins d’avril, des nuages fins qui raient les couchants de septembre, des longues flèches de soleil dardées à travers les nuages de l’été…
Rémi, homme simple et tendre, adore la Loire.Il aime à y pêcher l’alose et la lamproie, à flâner le long de ses rives, à se battre contre elle quand elle se déchaîne.Mais sa femme, Bertille, entreprend de l’arracher à cette adoration, de faire de lui un homme de la ville, esclave du temps et de l’argent.
Dans un style tantôt rude, tantôt transfiguré par la grâce poétique,Maurice Genevoix raconte la lutte sourde, dans le coeur de Rémi, entre la voix de la raison, qui est celle de Bertille, et l’appel de la liberté qui vient du fleuve tourmenté de remous, frissonnant comme une chair vivante.

Jacques Thévenet naît en 1891 à Dommartin dans la Nièvre. Il fait ses études au lycée Carnot à Paris, entreprend des études de droit et fréquente l’atelier de l’Académie Julian. En 1912, il effectue son service militaire à Nancy jusqu’en 1914. Il est mobilisé pour la Grande Guerre, où il sera blessé par deux fois et obtiendra une médaille. Après la guerre, il entre à l’atelier de Marcel Mathelin, ensemblier décorateur, qui l’initie à l’encre de chine et à la lithographie. Il réalise des projets de costumes pour le théâtre et le cinéma, des décors de magasin, des croquis de mode.

Il expose pour la première fois au Salon d’automne de 1920, dont il devient sociétaire. C’est à cette époque qu’il subit l’influence d’André Dunoyer de Segonzac, et peint des natures mortes et des figures. Il fait la connaissance du critique d’art Roger Allard qui le présente chez Gallimard, où il dirigeait l’édition d’ouvrages de luxe. C’est par lui qu’il a la possibilité d’approcher Antoine de Saint-Exupéry, Jules Romain, Jacques de Lacretelle, Roger Martin du Gard, Léon-Paul Frague et d’autres pour qui il travailla également. En mai 1930, il part rendre visite à  Jean Giono à Manosque pour mettre au point l’illustration de Un de Baumugnes et ils sympathisent. Il décide de s’installer à Marseille et va y rester dix ans, remontant à Paris pour les affaires. Il se lie d’amitié avec Marcel Pagnol que Giono lui a présenté. Son atelier reçoit la visite de Maurice Chevalier, Paul Signac, et Philippe de Rotschild. En 1945, André Malraux conseille à Roger Martin du Gard de faire appel à Thévenet pour illustrer de soixante aquarelles et huit dessins de son roman Les Thibault, qui sera édité par Gallimard. Colette, lui commande l’illustration de Bella-Vista qui paraît aux Éditions de la galerie Charpentier. De son nouveau voyage en Italie avec Jean Giono à l’été 1957, il rapporte de nombreux dessins et exécute des illustrations pour Giono et Jean Rostand. En 1958, il réalise la nouvelle illustration de Rémi des Rauches de Maurice Genevoix, dont le cousin germain André Genevoix a épousé Madeleine, la sœur de Jacques. Il meurt en 1989 à son domicile parisien.

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