SALAMMBÔ

VENDU

Gustave FLAUBERT

Gaston BUSSIÈRE

FERROUD

Illustrations de Gaston Bussière

Librairie des Amateurs - A. et E. Ferroud

Un des exemplaires sur vélin d'Arches
Celui-ci est le 512
Deux volumes In-12°

Brochés sous couverture illustrée rempliée.
Non coupé
Excellent état

Fille d’Hamilcar et servante de la déesse Tanit, Salammbô donne son nom au roman, et il s’agit bien pour Flaubert de raconter l’amour brut qui l’attache à Mâtho, le chef des mercenaires employés par Carthage dans sa guerre contre les Romains ; le destin des deux héros est pris dans le tumulte de batailles et de cruautés auquel donne lieu, près de trois cents ans avant Jésus-Christ, la révolte des mercenaires au retour du combat. En 1856, Madame Bovary avait été un considérable événement littéraire. Six ans plus tard, le deuxième roman de Flaubert, très attendu, suscita pourtant des réactions contradictoires : beaucoup le jugèrent incompréhensible, lesté d’une érudition historique excessive, et finalement ennuyeux ; d’autres au contraire s’enthousiasmèrent pour son originalité profonde et sa puissance d’évocation. Ce que Salammbô pouvait alors offrir d’étrange ne s’est pas effacé, mais l’évidence, s’est imposée d’une beauté jusqu’alors inédite en littérature – la beauté d’une fable où la violence de l’Histoire se trouve somptueusement mise en scène.
« Je suis las des choses laides et des vilains milieux. Je vais pendant quelques années peut-être vivre dans un sujet splendide et loin du monde moderne, dont j’ai plein le dos. Ce que j’entreprends est insensé et n’aura aucun succès dans public. N’importe. Il faut écrire pour soi avant tout. C’est la seule chance de faire beau. » C’est ainsi que le 11 juillet 1858, Flaubert annonçait Salammbô à un de ses amis.

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