SALAMMBÔ

VENDU

Gustave FLAUBERT

Alfred LOMBARD

LIBRAIRIE DE FRANCE

Illustrations d'Alfred LOMBARD

Librairie de France, 1922
Edition du centenaire

In-8° - 425 pages
Dimensions : 195 x 240

Reliure demi-basane marbrée miel signée MARSILLACH - maître-relieur
Dos à 4 nerfs ornés
Pièces de titre et d'auteur en basane noire
Couverture et dos conservés
Intérieur en parfait état

Fille d’Hamilcar et servante de la déesse Tanit, Salammbô donne son nom au roman, et il s’agit bien pour Flaubert de raconter l’amour brut qui l’attache à Mâtho, le chef des mercenaires employés par Carthage dans sa guerre contre les Romains ; le destin des deux héros est pris dans le tumulte de batailles et de cruautés auquel donne lieu, près de trois cents ans avant Jésus-Christ, la révolte des mercenaires au retour du combat. En 1856, Madame Bovary avait été un considérable événement littéraire. Six ans plus tard, le deuxième roman de Flaubert, très attendu, suscita pourtant des réactions contradictoires : beaucoup le jugèrent incompréhensible, lesté d’une érudition historique excessive, et finalement ennuyeux ; d’autres au contraire s’enthousiasmèrent pour son originalité profonde et sa puissance d’évocation. Ce que Salammbô pouvait alors offrir d’étrange ne s’est pas effacé, mais l’évidence, s’est imposée d’une beauté jusqu’alors inédite en littérature – la beauté d’une fable où la violence de l’Histoire se trouve somptueusement mise en scène.
« Je suis las des choses laides et des vilains milieux. Je vais pendant quelques années peut-être vivre dans un sujet splendide et loin du monde moderne, dont j’ai plein le dos. Ce que j’entreprends est insensé et n’aura aucun succès dans public. N’importe. Il faut écrire pour soi avant tout. C’est la seule chance de faire beau. » C’est ainsi que le 11 juillet 1858, Flaubert annonçait Salammbô à un de ses amis.

Alfred LOMBARD, un peintre né en Provence à la fin du XIXème siècle dont le parcours artistique le conduit du fauvisme à la décoration monumentale, de la décoration monumentale à d’audacieuses expérimentations plastiques.

Né à Marseille en 1884. Issu d’une famille aisée, il entreprend des études d’histoire et de lettres à la faculté d’Aix-en-Provence. Si cette voie contente les instances paternelles et répond en partie à une forme de curiosité intellectuelle du jeune-homme qui s’intéresse à de nombreux domaines en dehors de la peinture, elle ne satisfait pas l’artiste en devenir. Depuis plusieurs années déjà, Alfred Lombard progresse presque à l’aveugle dans une voie qui l’appelle résolument. Sur ce chemin solitaire, l’aquarelliste Joseph Cabasson avait quelque peu guidé ses pas en lui enseignant les rudiments de la peinture à l’huile.

Après avoir exposé ses œuvres au Salon de Paris de 1910, il organise avec Pierre Girieud le Salon de mai de Marseille en 1912 et 19131 dans leur atelier commun au no 12 quai de Rive-Neuve sur le Vieux-Port de Marseille, atelier qui deviendra après celui de Jacques Thévenet puis, après la Seconde Guerre mondiale, l’atelier du peintre marseillais François Diana. Il a notamment travaillé avec l’architecte Pierre Patout dès 1925 sur l’aménagement et la conception des décors intérieurs des grands paquebots de la Compagnie générale transatlantique et en particulier des paquebots île-de-France et Atlantique. Cette collaboration atteindra son apogée en 1935 avec le paquebot Normandie, chef-d’œuvre incontesté et inégalé de l’Art déco français des années 1930.

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