Joseph BÉDIER

Portrait de Beaumarchais

Joseph Bédier est un philologue romaniste français, spécialiste de la littérature médiévale.

Il passe toute son enfance et son adolescence à l’île de La Réunion, où étaient établis ses parents (son père Adolphe est avocat), jusqu’à 1883, année de son admission à l’âge de 19 ans (à la suite de son frère Édouard) à l’École normale supérieure, où il reste jusqu’à l’agrégation de lettres (1886).

De 1889 à 1891, il est le premier professeur de langue et littérature françaises de la nouvelle Université de Fribourg. Il rentre en France en 1891 pour occuper un poste à la faculté de lettres de l’université de Caen.

Quand en 1914 éclate la guerre, il met ses connaissances en allemand à la disposition de l’état-major. Le travail de Bédier au ministère de la Guerre le maintient éloigné de l’enseignement jusqu’en 1920, année où il est admis à l’Académie française.

Après 1918, sa carrière de romaniste passe après sa carrière administrative, ce qui nuit à ses recherches. À partir de 1928, il n’écrit plus guère dans ce domaine. En 1929, il est élu directeur du Collège de France.

En 1936, à 72 ans, il prend sa retraite et abandonne, en même temps que tous les honneurs, le lieu auquel il avait consacré plus de trente ans de sa vie. En 1921 il participe à la création de la Revue de France, il est membre en 1930 de la fondation Pour la science, qui publie la « Revue de synthèse ».

Il publie de nombreux textes médiévaux en français moderne, tels que « Le Roman de Tristan et Iseut » (1900), Prix Saintour de l’Académie française en 1901, « La Chanson de Roland » (1921), « Les Fabliaux (1893), prix Marcelin Guérin de l’Académie française en 1895.
(Source : Babelio)

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