Maurice MAETERLINCK

Portrait de Colette

Maurice Polydore Marie Bernard Maeterlinck est un écrivain belge, francophone de Flandre.
Il est l’aîné d’une famille flamande, bourgeoise, catholique, conservatrice et francophone. Après des études au collège Sainte-Barbe de Gand, il suit des études en droit avant de pratiquer le métier d’avocat durant une courte période.
Il publie, dès 1885, des poèmes d’inspiration parnassienne dans La Jeune Belgique. Il part pour Paris où il rencontre plusieurs écrivains dont Villiers de l’Isle-Adam qui lui fait découvrir les richesses de l’idéalisme allemand (Hegel, Schopenhauer). À la même époque, il découvre Ruysbroeck l’Admirable, un mystique flamand du XIVe siècle dont il traduit les écrits. C’est ainsi qu’il se tourne vers les richesses intuitives du monde germanique en s’éloignant du rationalisme français. Les œuvres qu’il publie entre 1889 et 1896 sont imprégnées de cette influence germanique.
C’est en août 1890 qu’il devient célèbre, du jour au lendemain, grâce à un retentissant article d’Octave Mirbeau sur « La Princesse Maleine » dans Le Figaro.
En 1895, il rencontre la cantatrice Georgette Leblanc, sœur de Maurice Leblanc, avec laquelle il tient, vers 1897, un salon parisien dans la Villa Dupont : on y croise, entre autres, Oscar Wilde, Stéphane Mallarmé, Camille Saint-Saëns, Anatole France, Auguste Rodin. En 1902, il écrit « Monna Vanna », où joue Georgette Leblanc. Il vit avec elle jusqu’en 1918, avant d’épouser, l’année suivante, la jeune actrice Renée Dahon, rencontrée en 1911.
Il obtient le prix Nobel de littérature en 1911, puis le Grand Cordon de l’Ordre de Léopold le 12 janvier 1920. En 1921, il signe un manifeste contre la flamandisation de l’Université de Gand, jusqu’alors francophone.
En 1939, il gagne les États-Unis pour la durée de la Seconde Guerre mondiale. De retour à Nice en 1947, il publie un an plus tard « Bulles bleues » où il évoque les souvenirs de son enfance.

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