Friedrich von SCHILLER

Portrait de Colette

Johann Christoph Friedrich von Schiller, né à Marbach am Neckar, le 10/11/1759 et mort à Weimar , le 09/05/1805 est un poète et écrivain allemand.

Né d’un milieu modeste, Johann Christoph Friedrich Schiller s’installe avec sa famille à Ludwigsbourg en 1766. Bien que de condition pauvre, il attire l’attention du duc de Wurtemberg, Charles-Eugène, qui lui permet d’aller à l’université où il étudie d’abord le droit puis la médecine.
En 1780, il devient médecin militaire à Stuttgart. Un an après, il publie “Les Brigands” anonymement. En 1782, Schiller, médecin militaire, se retrouve en détention quelques jours à Asperg pour cause d’éloignement non autorisé (presque de la désertion). Il était allé assister à Mannheim à la représentation de sa pièce “Les Brigands” sans autorisation.
Il multiplie les métiers comme bibliothécaire ou poète de théâtre et déménage souvent (Leipzig, Dresde, Weimar). Nourri des idées de Rousseau et du mouvement littéraire appelé le “Sturm und Drang”, il refuse les contraintes sociales et se révolte contre les injustices. Il devient un auteur à succès en écrivant “Intrigue et Amour” en 1784 sur l’inégalité des classes ou “Don Carlos”, adapté par Verdi.
En 1788, il rencontre Johann Wolfgang von Goethe qui devient son grand ami. À la fin de cette année, il est professeur d’histoire et de philosophie à Iéna. À Weimar, il fonde avec Goethe le Weimar Theater. En 1790, il épouse Charlotte von Lengefeld, et devient, un an après, pensionnaire du prince Frédéric-Christian d’Augustenbourg.
Le 26 août 1792, la France de la Révolution française lui donne la citoyenneté française, à la suite de ses nombreux écrits contre les tyrans ; il ne l’apprend qu’en 1798.
En 1794, il fonde une revue Die Horen à laquelle il demande à Goethe de collaborer ce que ce dernier accepte. Il est anobli en 1802 et la particule “von” est ajoutée à son nom.
Les dix dernières années de sa vie s’avèrent très fécondes, comme s’il avait pris conscience du peu de temps qu’il lui restait. Il revient à la poésie en 1797 publiant de nombreuses ballades et romances. En 1799, il termine sa trilogie de “Wallenstein”, puis les grands drames se succèdent à une cadence rapide : “Marie Stuart” (1800), “La pucelle d’Orléans” (1801), “La fiancée de Messine” (1803) et enfin son chef-d’œuvre “Guillaume Tell” (1804).
Il meurt un an plus tard de la tuberculose, à l’âge de 46 ans terminant son existence en pleine gloire. Source : Evene; Wikipedia

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