Raymond ESCHOLIER

Portrait de Colette

Raymond Escolier, dit Raymond Escholier – changement d’orthographe dû à une suggestion d’Anatole France – est né le 25 décembre 1882 à Paris et mort le 19 septembre 1971 à Nîmes.

Son père, Albert Escolier, était un journaliste parlementaire, issu d’une longue lignée de juristes ariégeois, et sa mère, Marie Rossignol, d’origine bordelaise, était copiste au musée du Louvre. Ayant perdu son père à l’âge de sept ans, il connaît la gêne et même la misère.

Élève brillant, il poursuit ses études au lycée Henri-IV, puis au petit Condorcet où il est lauréat du concours général en 1899 avant d’être licencié ès lettres. Pendant toute son enfance, il conserve des liens avec le Sud de la France notamment avec la région dont est originaire son père puisqu’il passe ses grandes vacances à Chalabre (Aude) et à Mirepoix (Ariège). En 1900, il intègre l’administration des musées de Paris où il a comme collègue de Louis Pergaud. Il fréquente Jean Jaurès, Léon Blum et Aristide Briand, dont il sera plus tard le chef de cabinet, et écrit dans des revues socialistes d’avant-garde. En 1914, dès le début de la Première Guerre mondiale, et bien qu’il ait été réformé en 1902, Raymond Escholier s’engage comme volontaire. Le 1er avril 1920, Raymond Escholier devient conservateur de la maison de Victor Hugo située place des Vosges à Paris. L’année suivante, il est nommé chef de cabinet d’Aristide Briand, alors président du Conseil et ministre des Affaires étrangères. La même année, paraît Cantegril, écrit en collaboration avec son épouse et qui est couronné par le prix Femina qui s’appelle à l’époque le Prix Vie Heureuse.

 

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