François FLAMENG

Portrait de Colette

François Flameng (1856-1923) : Il fut tout d’abord l’élève de son père, le graveur et peintre Léopold Flameng, avant d’être celui d’Alexandre Cabanel puis de Jean-Paul Laurens. Il est l’auteur de nombreux tableaux d’histoire et de portraits mondains qui lui apportèrent la notoriété. Il a composé pour la Sorbonne une suite de six grandes scènes décoratives retraçant l’histoire de l’Université de Paris. Il réalisa aussi les décorations murales du Palais de justice de Paris et, en partie, de l’Opéra-Comique.

Professeur à l’école des Beaux Arts de Paris en 1905, il devint membre de l’Institut et du Comité des Artistes Français. Durant la première guerre mondiale, il rejoignit les missions aux armées, en qualité de peintre officiel.

Flameng tomba rapidement dans l’oubli après sa mort, probablement du fait de ses critiques à l’égard des courants « modernes » de l’avant-garde, et de son statut de « dernier pontife académique ».

Son œuvre prolifique et d’une grande variété puisqu’il œuvra aussi pour l’illustration de billets de la Banque de France, qu’il réalisa des affiches, qu’il décora des éventails reste très caractéristique du polymorphisme des artistes de la seconde moitié du XIXe siècle, et particulièrement de ceux qui naquirent sous le Second Empire à l’image de Maurice Leloir ou de Georges Caïn. Flameng cependant plus que ces derniers réussit à conjuguer la réussite financière, qu’il obtint sur le marché de l’art, et la réussite institutionnelle qui lui ouvrit les portes des institutions les plus prestigieuses. Son influence des années 1880 aux années 1920 en fait une figure de premier plan qui appelle probablement une nécessaire réévaluation pour la compréhension de l’art sur cette période.

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