Albert T’SERSTEVENS

Portrait de Colette

Albert t’Serstevens est un écrivain français d’origine belge. Né en Belgique d’un père flamand et d’une mère provençale, Albert t’Serstevens, après un voyage en Égypte, s’installe en France en 1910 ; il est successivement employé de librairie, puis secrétaire d’un banquier, avant de publier en 1911 son premier ouvrage Poèmes en prose. En 1913 il rencontre Blaise Cendrars dans l’atelier du peintre Robert Delaunay : ce sera le début d’une longue amitié entre ces deux hommes qui, échangeront une correspondance au terme de laquelle, en 1972, t’Serstevens publiera L’homme que fut Blaise Cendrars. En 1919 au sortir de trois années de mobilisation, le jeune écrivain fait paraître son premier roman : Les Sept parmi les hommes. Par la suite, sa production littéraire suit le rythme incessant de ses voyages À chacune de ces pérégrinations, la littérature française s’enrichit de récits : Le Vagabond sentimental (1923) ; L’Itinéraire espagnol (1933) L’Itinéraire portugais (1940). C’est à Papeete, en 1949, qu’il se marie avec la jeune illustratrice Amandine Doré (de la même famille que Gustave).
Les mémoires de Louis-Adhémar-Timothée le Golif, dit Borgnefesse sont retrouvées à Saint Malo au mois de mai 1945 par Yves Hémar dans les ruines d’une maison détruite par les bombardements de la seconde guerre mondiale. Il reste assez de texte lisible pour raconter la vie très originale d’un capitaine de la flibuste. Dans la préface, il est déclaré que le manuscrit a été retravaillé par Albert t’Serstevens, auteur de romans spécialisés dans les récits maritimes, et déchiffré par Gustave Alaux. Ce livre est publié en 1952.
On découvre plus tard que Albert t’Serstevens est en fait le véritable auteur et que Borgnefesse n’est que pure imagination. La préface est en fait une forme de publicité pour lancer le roman.

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