Gendre du général Boulanger, écrivain sous le pseudonyme de Danrit ou capitaine Danrit, ami de Paul Déroulède et de Maurice Barrès, réputé pour son franc-parler, politiquement conservateur, catholique, anti-maçon (il crée la Ligue antimaçonique en 1904 suite au scandale de l’Affaire des Fiches) Driant est bloqué dans l’avancement de sa carrière militaire malgré de brillants états de services.
A 50 ans, il quitte l’armée pour entrer en politique et défendre l’institution comme parlementaire. Il reprendra du service en 1914 comme lieutenant-colonel en conservant son mandat de député.
Emile Driant, est mort bravement au combat le 22 février 1916 à la tête des 56e et 59e bataillons de Chasseurs, au bois des Caures, au déclenchement de la grande bataille de Verdun. De ses 1200 chasseurs, seuls une centaine survivront à cette attaque.
Très tôt, encore à l’armée, Émile Driant se lance dans la littérature sous le nom de « capitaine Danrit », anagramme de son nom pour échapper à la censure de ses chefs, dans ce genre nouveau du roman d’anticipation dont Jules Verne a ouvert la voie et qui s’alimente des progrès que connaît l’époque (électricité, moteur à explosion, débuts de l’aviation…).
Romancier visionnaire, surnommé « le Jules Verne militaire » de son vivant (avec l’assentiment de ce dernier), il aborde les thèmes militaires les plus divers en écrivant près de trente romans en vingt-cinq ans, et le succès est au rendez-vous.
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