LE MOYEN DE PARVENIR
Béroalde de VERVILLE
Le Moyen de parvenir (1616) reprend le thème du banquet, en poussant à l’extrême la parodie du modèle. La recherche de la vérité, le partage du savoir, toute trace de sérieux sont bannis. Le prototype platonicien n’est d’ailleurs inscrit que pour marquer mieux l’entreprise de détournement et de dérision. Dans l’éventail du genre, Verville (1556-1626) se situe plutôt du côté de Pétrone et de Rabelais. Les convives du Moyen de parvenir racontent donc des joyeusetés, des histoires de coucheries et de latrines. Le texte offre sans doute la plus vaste collection de gauloiseries jamais compilée en France.
140,00€
Illustré de hors-texte, bandeaux, lettrines et culs-de-lampe de Maurice D'ATTYS
Aux Dépens de Quelques Amateurs - Genève, 1942
In-4° - 168 pages
Dimensions : 205 x 265
Broché sous couverture rempliée et papier cristal.
Tirage limité à 300 exemplaires + 30 HC
Exemplaire n°130 sur vélin teinté de Rives
Intérieur en excellente condition