Calmann-Lévy, 1917
Belle reliure demi-chagrin rouge signée P. DAYRE
Dos lisse orné
Tête dorée
Couverture conservée
In-12° - 334 pages
Dimensions : 125 x 185
Le Bonheur à cinq sous est le titre d’une série de vingt-cinq nouvelles publiée par René Boylesve en 1917 et dont la première donne son titre à l’ouvrage.
Dans cet ouvrage, Boylesve alterne des scènes qui mettent en avant un trait de caractère ou une situation souvent cocasses, exercice de délassement pour l’auteur mais aussi volonté d’offrir à ses lecteurs des sujets « légers », avec des nouvelles plus graves inspirées par les premières années de la Première Guerre mondiale. Dans les nouvelles de guerre, le champ de bataille n’est jamais décrit directement par Boylesve et les héros sont le plus souvent représentés hors de ce cadre quand le conflit n’est pas décrit au travers d’un jeu d’enfants. Dans sa brièveté, Les Deux Aveugles est considérée comme la plus tragique et la plus réussie des nouvelles de cet ouvrage.
Dans Le Conseil de famille se retrouvent les lieux et certains des personnages rencontrés dans La Becquée, cette nouvelle étant inspirée à Boylesve par le suicide de son père. De le même manière, la maison au bord du Loiret du Bonheur à cinq sous est une transposition de la maison au bord de la Vienne achetée par le grand-oncle et la grand-tante de René Boylesve.
Le sentiment patriotique apparaît nettement dans Le Prisonnier ou Amélie ou une humeur de guerre alors que dans Les Pommes de terre ou Le Rayon de soleil, c’est une forme de stoïcisme ou de fatalité devant l’épreuve qui est mise en avant.
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