BONHEUR

200,00

Paul VERLAINE

Marcel PELTIER

Librairie Albert MESSEIN

Illustrations de Pierre PELTIER

Librairie Albert MESSEIN – 1923
“Cette édition de luxe ne sera jamais réimprimée”

In-8° broché sous couverture rempliée – 143 pages
Dimensions : 165 x 260
Chemise (frottée – lanières cassées – mors fendillés) en maroquins marron clair et crème séparés par liseré argenté
Contreplats en papier argenté

Un des 50 exemplaires (n°28) sur Japon souscrits par René KIEFFER, contenant une suite des illustrations et des planches refusées en bistre
Intérieur très propre et sans rousseur
Non coupé

Remarques : Couverture roussie – Brochage délicat non désolidarisé

Bonheur se tourne d’abord vers le passé. Verlaine évoque ses efforts pour mener une vie vertueuse et conforme à la foi retrouvée. II regrette ses fautes et son manque de ferveur. Il aurait voulu trouver près de lui une femme qui sût le comprendre et l’aider. Dans le poème XX, il rêve du couple parfait et d’une femme indulgente et aimante qui aurait su l’encourager dans la persévérance. Car les tentations sont revenues assaillir le poète, qui seul n’a pas eu la force de toujours résister. Il accuse Mathilde de l’avoir abandonné et, qui plus est, d’avoir aggravé son malheur en refusant le pardon.

Mais Bonheur envisage également l’avenir. Verlaine chante le pardon ; il veut oublier tout le mal qu’on lui a fait et toutes les souffrances subies. Il renonce à toute vengeance, et à la méchanceté il entend répondre par la bonté. Car le pardon rend l’homme semblable au Christ qui, au moment de mourir, priait pour ses bourreaux. 

Bonheur révèle ainsi une poésie authentiquement chrétienne. Certes, quelques poèmes ont un ton trop moralisateur et trop abstrait, où la théologie morale l’emporte sur la vie spirituelle. Mais, le plus souvent, les poèmes montrent une profonde connaissance de la Bible et puisent leur inspiration dans la parole de Dieu.

Né en juillet 1924, Marcel Peltier est élève de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris de 1944 à 1946. Après un séjour de plus de deux années en hôpital à Berck-sur-Mer où il se lie d’amitié et travaille la peinture avec Charles Bonnard, un autre patient qui n’est autre que le neveu de Pierre Bonnard, il renoue avec les études, simultanément à ses premières expositions collectives et personnelles, en fréquentant l’école des Beaux-Arts de Rouen de 1964 à 1970.

« Sa peinture est impressionniste et lyrique. L’artiste transcende les apparences enchanteresses, faites de la symphonie des masses colorées et des vibrations de la lumière […] Le motif du Carnaval de Venise lui ouvre particulièrement la frontière rêve-réalité […] L’espace des festivités, d’un paysage ou d’un visage troublant, tout est raison pour Marcel Peltier d’évoquer la mixité de ses perceptions, le double sens des détails apparemment insignifiants. Flamboiement lyrique des expressions des hommes ou de la nature, les œuvres de ce peintre traduisent son émotion viscérale, authentique devant le sujet. Se faisant visionnaire, Marcel Peltier retranscrit la confrontation permanente des puissances de vie et de mort, ferment de la création. » – Patrick-F. Barrer

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