LES BONHEURS PERDUS
Henri de RÉGNIER
Il y a dans les Bonheurs perdus maintes sortes de contes, souvent tragiques, presque tous tristes, le titre l’indiquait. C’est avec une canne d’onyx, et non de jade, que le poète nous conduit à travers ce livre. Feuilletez, voici des hommes que la passion consume, le Buveur ou ce malheureux du Pardon des pantins étranges ou terribles dans le Manuscrit trouvé dans une gondole, ou le Mystère de Fontefrède des fous, des maniaques d’un pittoresque saisissant, comme ce prince Ulrich avec la princesse Jàcobéa, ou bien cet Andercausse et son abominable invention. Mais partout brûle, grésille et gronde, ainsi qu’un feu qui couve, cette tristesse ardente. Et puis, quand vous aurez sous les doigts les pages où se trouvent trois poèmes en prose intitulés l’Aveu, l’Heure, divine, le Jet d’eau, arrêtez-vous plus longuement : c’est là que bât le cœur du livre. Tout n’y est qu’amour éperdu…” (Marcel Boulenger).
90,00€
Mercure de France, 1924
Edition originale
Un des 375 exemplaires sur vergé de Rives (2nd papier) - N°196
Belle reliure demi-maroquin rouge à coins signée BLANCHETIÈRE
Dos à 5 nerfs
Caissons à triple filets dorés
Tête dorée
Couverture et dos conservés
Intérieur en parfait état
Non rogné
In-8° - 234 pages - 130 x 190